Les stars et les malheureux qui ont dû se le coltiner en défense sont formels : Anthony Edwards est un crack. Un phénomène athlétique doté de capacités techniques intéressantes en plus d’une personnalité rafraichissante dans le paysage NBA. Son profil de deuxième arrière capable de scorer à profusion rappelle certains des plus grands joueurs passés dans cette ligue.
« Le gamin m’a foncé dessus à pleine vitesse et il a enchaîné avec un ‘in and out’. Je n’ai rien pu faire. Absolument rien. C’est là que je me suis dit qu’il était temps de raccrocher », raconte Andre Iguodala. « Il est différent. Il est un peu comme Dwyane Wade, il peut changer de direction à toute vitesse, il est explosif en sortie de pick-and-roll. C’est dingue. Mettez-le deux mois à Miami et c’est fini. »
Les Minnesota Timberwolves éviteront de le perdre et l’objectif est déjà de l’entourer au mieux pour le convaincre de s’inscrire sur la durée dans le grand froid local. Les dirigeants ont d’ailleurs monté une équipe compétitive au sein de laquelle Anthony Edwards devra aussi apprendre à s’affirmer de plus en plus comme un leader. Il semble en avoir le tempérament.
Les comparaisons avec Dwyane Wade sont pertinentes, même si « Ant Man » est plus grand. Sur d’autres aspects, il pouvait aussi se rapprocher de Michael Jordan – et donc Kobe Bryant – sans boxer dans la même cour, évidemment. On parle de caractéristiques, pas de niveau de jeu ou d’accomplissements. Parce que pour un jour se rapprocher de ces légendes, ça passera aussi (surtout) par l’envie, la détermination, le comportement, etc. La mentalité en somme.
En attendant, il paraîtrait qu’Edwards aurait bossé comme un acharné pour débarquer encore plus fort la saison prochaine…