« Je peux m’améliorer. Il y a toujours de la place pour progresser. J’ai le sentiment que je décollais au cours de mes trois premières saisons. Puis il y a eu des changements ont été faits et j’ai commencé à décliner », explique l’ailier.
Entre temps, Tom Thibodeau a été nommé sur le banc. Avec la double-casquette de coach mais aussi de Président. Wiggins a d’abord brillé sous ses ordres lors de la saison 2016-2017. Mais c’était juste avant qu’il soit fatigué par les méthodes de son entraîneur. En 2017, Thibodeau lui a mis Jimmy Butler dans les pattes. C’est alors que le jeune homme s’est éteint, après avoir pourtant signé un contrat de 148 millions sur cinq ans.« Tout le truc de gueuler… ce n’est pas ça qui va changer mon état d’esprit. Alors que quand un coach vient me voir et qu’il est sincère avec moi, qu’il me dit les choses comme elles sont, j’ai beaucoup plus de respect pour ça que pour un gars qui ne fait que gueuler. Je pense que tout le monde peut gueuler et hausser la voix. Mais tout le monde ne peut pas juste dire la vérité comme elle est. »
Hurler pour hurler, de manière répétée, n’a sans doute pas forcément une bonne influence sur les joueurs. Ça peut les décourager ou leur mettre de pression. Ça perd de sa valeur aussi. Est-ce que ça suffit à justifier les contre-performances d’Andrew Wiggins depuis la signature de sa prolongation de contrat ? Pas sûr pour autant. Mais le joueur de 24 ans est maintenant attendu au tournant. Thibodeau n’est plus là. Butler non plus. L’atmosphère est saine. C’est donc à lui de reprendre son envol.