Son année rookie avait donné l'eau à la bouche de tous les fans du Magic, faisant montre de tout son arsenal offensif malgré seulement 16 minutes passées sur le parquet en moyenne. Dans une équipe du Magic en perdition suite au départ de Dwight Howard, Andrew Nicholson avait été le rayon de soleil du côté de la Floride.
L'année suivante, la mauvaise saison d'Orlando lui ayant permis d'avoir le deuxième choix de la draft et la sélection de Victor Oladipo, le board floridien s’était mis à rêver d'un duo de jeunes loups offensifs avec les dents longues. Seulement la greffe n'a jamais pris lors de l'édition 2013-2014.
Andrew Nicholson a vu son temps de jeu stagner son nombre de titularisations a chuté (seulement 5 apparitions parmis les starters). Ayant beaucoup travaillé son adresse à trois-points lors des summer camps, il a longtemps semblé focalisé sur ce seul point uniquement, au point d'en perdre son jeu. Près de 37% de ses tentatives étaient des shoots à trois points. Même pour un stretch-four, cela fait beaucoup... trop.
Mais cette année, il semble avoir corrigé le tir, puisque seulement 11% des shoots qu'il a pris durant la présaison venaient d'au-delà de la ligne à trois-points.
« Je me précipite moins en attaque. Je suis confiant sur le fait de redevenir aussi bon que je l'ai été. »
S'il veut s'imposer comme l'un des tauliers de son équipe, Andrew Nicholson doit maintenant enchaîner et confirmer ces bonnes performances durant la saison régulière, parce que le roster est blindé de jeunes talents prêt à monter à l'assaut.
Via Orlando Sentinel
Par Thomas Bartoli