« La retraite, c’est une chose à laquelle j’ai pensé, j’y ai même pensé sérieusement. C’est toujours le cas. C’est dur d’apprécier de jouer vu comment je suis limité physiquement. De temps en temps (je pense à la retraite). Je suis l’ombre de moi-même sur le terrain. Je lutte juste mentalement. »Mentalement, ça risque d’être encore plus compliqué quand il jouera ce soir à Philadelphia. Il s’attend logiquement à une réception bien gratinée à Philly, où les fans ont toujours l’impression qu’il n’a pas fait de sa rééducation une priorité alors que les 76ers l’avaient recruté en espérant en faire leur franchise player. Surtout qu’il leur avait donné de l’espoir à plusieurs reprises en pensant pouvoir reprendre avant de rechuter.
« Si j’avais pu jouer, je l’aurais fait », explique-t-il. « Je ne m’en soucie pas vraiment (comment les fans vont le traiter), c’est comme ça. J’étais blessé et je suis toujours blessé, mais j’essaie. Rien ne s’est mal passé, je n’ai rien fait de mal. Je pense que les gens doivent accepter le fait que mes genoux sont tels qu’ils sont. »Et pour le moment, ils sont douloureux, et encore plus après les matches, ce qui l’empêche de jouer à un niveau satisfaisant et le mine particulièrement :
« Je veux juste être capable de jouer sans douleur et retrouver la joie. Pour le moment, je combats la douleur et ça m’agace. Je ne suis pas capable de faire les choses que j’avais l’habitude de faire et c’est frustrant. »