« Un jour, j’ai tiré depuis le milieu de terrain à l’entraînement. Et une autre fois j’ai dit à un assistant que c’était un arbitre horrible. Ce sont les deux choses que j’ai faites. Je l’ai fait exprès car c’était fini pour moi ici. » Autre cible, les systèmes offensifs de Mike Brown. « C’est comme si je t’envoie à l’épicerie et je te donne trois choix différents de cacahuètes. Tu trouveras facilement. Mais si je t’en donne 25, tu risques de rester une demi-heure dans le magasin. Ce n’est pas toujours une bonne chose lorsqu’il y a trop de détails. »On l’aura compris, Andrew Bynum voulait se barrer des Cavaliers et il était prêt à tout pour ça. C’est sans doute son côté sale gosse qui ressort pour le coup. Mais après tout, maintenant qu’il est à Indiana, peut-on vraiment dire qu’il a eu tort ? Il ajoutera peut-être bientôt une troisième bague à son palmarès… Bref, le pivot All-Star est fait pour les franchises bien structurées où ses penchants egocentriques sont vite remis en place.
« Aux Lakers, chaque joueur était sous le contrôle du groupe et du coaching staff. Vous deviez respecter le staff de Phil Jackson », témoigne Pau Gasol, ancien coéquipier d’Andrew Bynum aux Los Angeles Lakers.Justement, le nouveau pari des Indiana Pacers trouvent des similitudes entre sa nouvelle franchise et celle avec qui il a décroché deux titres NBA, en 2009 et 2010.
« Je ne suis là que depuis une semaines mais il y a des points communs (entre les deux franchises). C’est plus structuré, c’est mieux. Il y a un plan et vous essayez de vous y tenir. C’est toujours une bonne chose. »En dépression à Cleveland, Andrew Bynum est soudainement devenu un joueur réfléchi prêt à sortir du banc. Preuve qu’il avait besoin d’une nouvelle atmosphère. A lui de prouver désormais aux dirigeants des Indiana Pacers qu’ils ont eu raison de lui faire confiance.