Andrea Bargnani a déjà du mal

Après seulement deux matches chez les Knicks, on se demande déjà comment Andrea Bargnani va bien pouvoir sortir de sa torpeur.

Andrea Bargnani a déjà du mal
Andrea Bargnani n'a jamais été le joueur le plus expressif du basket mondial. Les scènes où l'Italien a exulté ou affiché le moindre signe d'agacement se comptent sur les doigts de la main. Mais depuis son arrivée chez les Knicks, et même si cela ne fait que deux matches qu'il évolue sous les ordres de Mike Woodson, "Il Mago" a l'oeil hagard. Déjà en perdition lors de ses derniers mois chez les Raptors, l'intérieur de 28 ans paraît déjà perdu sur le terrain et peine à se positionner correctement ou même à faire des choix convenables eu égard à son statut. Remplaçant lors du premier match contre les Bucks, Bargnani a réussi à déclencher quelques sifflets dans les travées du Garden malgré 17 petites minutes passées sur le parquet (3/9 au shoot, 2 rebonds et 3 turnovers pour un différentiel de -11), notamment à cause des ses échecs sur des shoots ouverts. On peut imaginer que les fans des Knicks ont aussi dû pester devant leur écran face à Chicago la nuit dernière. S'il est parvenu à améliorer sa finition dans la deuxième partie du match (9 pts à 4/7), l'ancien numéro 1 de Draft a été complètement à la masse en première mi-temps. Cette fois dans le 5 au détriment du système à deux guards efficace contre Milwaukee, "AN-dre-ah BARN-neon-ee" (comme la NBA enjoint la presse à prononcer son nom), est parvenu à prendre 3 fautes (dont 2 offensives...) en un temps record tout en manquant deux tirs près du cercle et un shoot extérieur à sa portée. L'intérêt, à la base, d'avoir un joueur de son profil, est de pouvoir écarter le jeu et multiplier les spots où l'équipe est dangereuse offensivement. Puisqu'il ne prend quasiment pas de rebonds et n'est pas dissuasif défensivement, Woodson attend au moins de son nouveau joueur qu'il déterre son joli toucher et sa qualité de shoot sidérante pour un big man. C'est très loin d'être le cas pour le moment. Andrea Bargnani a malheureusement plus l'anxiété et la fébrilité d'un rookie que la sérénité et la force d'un joueur qui entame sa 8e saison en NBA...
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