Andre Iguodala, le lieutenant qui embellit les superstars
« AI » a demandé son transfert et Iguodala s’est soudainement retrouvé dans la peau du patron. Il a haussé son volume de jeu. Et les Sixers ont même atteint le second tour des playoffs en 2012. Mais l’autre « AI » n’a jamais été à la hauteur des attentes trop injustes des supporteurs de la cité de l’amour fraternel.« Ils ne l’ont jamais vraiment accepté comme il était. Pourtant c’est un joueur spectaculaire. Il bosse dur. Il est toujours en forme. Les fans adoraient Allen Iverson », se remémorait Tony DiLeo, l’ancien GM des Sixers qui a finalement transféré Iguodala vers les Nuggets à l’été 2012. « Andre n’a jamais eu un Michael Jordan à ses côtés. Scottie oui. »Jusqu’au jour où Iguodala s’est retrouvé aux Warriors, après un passage express aux Nuggets. Il a assisté de près à l’évolution de Stephen Curry et Klay Thompson… en les affrontant en playoffs. Avec la lourde tâche de défendre sur eux, tour à tour. Il a fini par être attiré par ce jeune groupe en construction, plein d’espoir. Il les sentait forts. Mais il savait qu’il pouvait les aider à aller encore plus loin. Et en 2013, alors que la planète basket attendait la décision de Dwight Howard, lui aussi free agent, il a fait le choix de rejoindre Oakland. Il n’a jamais vraiment été le Scottie Pippen d’un Stephen Curry ou, plus tard, d’un Kevin Durant à Golden State. Mais il était l’une des pièces centrales de la machine infernale qui a roulé sur la NBA pendant cinq ans. Il n’a jamais vraiment été aussi performant que Scottie non plus. Mais comme lui, il sera un Hall Of Famer. Et contrairement à lui, il a su se détacher des superstars auxquelles sa carrière est reliée. Il n’y a pas de conversations qui concernent Pippen sans mentionner Jordan. Iguodala, MVP des finales 2015, a finalement écrit sa propre Histoire. Quand Pippen a essayé de faire oublier MJ