« Je ne savais pas qu’il était aussi bon », avoue le coach des Pistons au Detroit News. « Joe (Dumars, le président) m’avait dit qu’il était sur la pente ascendante mais je ne m’attendais pas à ça. Je l’avais vu jouer quelques fois mais je ne pensais pas qu’il serait aussi bon. »Le pivot des Pistons a l’habitude d’être la cible des doutes. Il vit avec depuis le lycée. Sa cote avait d’ailleurs fortement chuté lors de la draft 2012 car plusieurs dirigeants étaient sceptiques sur sa capacité à comprendre le jeu et à évoluer au plus haut niveau. Andre Drummond a donc surpris dès son année rookie. Son match référence a fait réfléchir. Mais son coach ne veut pas non plus voir trop haut pour son protégé. Du moins pas pour l’instant. Interrogé sur une éventuelle comparaison avec Moses Malone, son ancien coéquipier aux Sixers, Maurice Cheeks a mis les choses au clair.
« Ce mec m’a aidé à gagner mon seul titre. Je ne peux pas comparer Andre avec Moses. Je ne veux pas qu’ils soient mis dans la même catégorie. Pas encore. »Il est évidemment bien osé de comparer un sophomore avec une légende de la ligue. Mais la progression d’Andre Drummond étonne. Le grand bonhomme franchit les étapes à grands bonds. Ce qui pourrait d’ailleurs faire de lui un candidat pour le trophée de MIP, comme l’a souligné Erik Spoelstra le coach du Miami Heat.