« Kevin fait ça avec tout le monde, pas seulement les jeunes, c’est ce qui fait de lui un tel compétiteur », a expliqué Frank. « C’est la version basket de Ray Lewis (le linebacker des Baltimore Ravens), un compétiteur incroyablement intense. Ça te force à jouer le plus dur que tu peux et tu ne peux pas te laisser distraire par quoi que ce soit. Il faut rester concentré sur ton jeu. »Du coup, Andre Drummond était bien déterminé à ne pas entrer dans une guerre des mots avec Garnett.
« Il faut juste jouer son jeu », racontait Drummond avant sa première rencontre avec le numéro 5 de Boston. « Sinon, il fait ce qu’il veut avec toi. Je sais déjà qu’il va venir me parler, parce que de ce que j’ai entendu dire, il a toujours beaucoup de choses à dire. »De toute façon, Drummond a expliqué que le trash talking ne faisait pas partie de son jeu et qu’il avait vu suffisamment de joueurs perdre les pédales à force de vouloir donner la réplique à KG pour savoir à quoi s’en tenir.
« Il se nourrit de ça, il vit pour ça. Si tu commences à répondre, c’est fini pour toi. Si ça fait partie de ton jeu, très bien, mais les gars dont ce n’est pas le style peuvent se faire manger à cause de ça. »Hier soir, KG n’a de toute façon pas eu l’occasion de trop l’ouvrir. D’une part parce que son équipe s’est gentiment fait démonter au cric made in Motown, mais d’autre part parce que Greg Monroe (20 pts à 8/11, 13 rbds et 3 pds) lui a donné des punchlines à sa façon, en mode autiste travailleur. Du coup, la prochaine fois qu’il le recroisera, Drummond pourra toujours rappelé tout ça à KG s’il commence à trop le chauffer...