Andre Drummond est arrivé en NBA avec le statut de futur star après avoir été drafté en neuvième position en 2012. Et il est effectivement devenu l’un des meilleurs joueurs sur sa position pendant un (court) instant. Mais il n’a pas su passer le cap suivant et il a fini par disparaître des radars avant de revivre en tant qu’homme de banc avec un faible temps de jeu.
Conscient de ses erreurs passées, notamment en ce qui concerne son attitude, le vétéran de 29 ans (bientôt 30) tient à ce que ceux qui arrivent dans la ligue après lui ne tombent pas dans les mêmes pièges. Illustration avec ce discours vibrant et intéressant tenu dans un contexte que nous n’avons pas (éventuellement de la Summer League ?).
« Je sais que la plupart d’entre vous traversent. Vous venez d’une équipe dont vous étiez la star, vous avez joué des centaines de minutes, marqué des milliers de points. Mais ici, ça ne compte pas. Le plus tôt vous le comprendrez, le mieux ce sera. Faire la tronche sur le banc, bouder, ne pas encourager ses coéquipiers… Je vais vous dire un truc : j’ai été comme ça. J’avais un contrat à plus de 100 millions. Je boudais, j’étais frustré quand je ne jouais pas. J’avais une mauvaise attitude. Je suis passé d’un contrat à 100 millions à devenir un mec au putain de minimum salarial. »
« On s’en fout de vos paniers à trois-points ou de vos rebonds. Ce qui compte, c’est la personne que vous êtes. Est-ce que vous êtes un bon gars dans le vestiaire ? Est-ce que vous allez jouer dur tout le temps ? Est-ce que l’on peut compter sur vous tous les soirs ? »
En tout cas, ça fait plaisir de voir qu’Andre Drummond a mûri. Il a été très bon avec les Chicago Bulls en sortie de banc l’an passé et c’est exactement ce comportement de mentor qui peut l’aider à prolonger sa carrière dans la ligue.