[superquote pos="d"]"C'est le moment de jouer 'small ball'" Paul George. [/superquote]« Nous en sommes au sixième match, c’est le moment de faire bouger les choses et de jouer ‘small ball’. Les Hawks savent qu’ils sont plus petits que nous, ils font prises-à-deux et nous mettent la pression car nous jouons avec des grands. Nous devons jouer comme eux », réclamait Paul George avant la rencontre.Battre Atlanta à son propre jeu. Telle serait la recette miracle pour des Indiana Pacers dos au mur. La franchise a essayé d’imposer sa vision, sa philosophie sur cette série. Mais Frank Vogel a été contraint de faire marche arrière. A l’issue du Game 5 perdu par les Pacers, nous avions mis en lumière les bienfaits du cinq « small ball » sur certaines séquences. Avec George Hill, Paul George, C.J. Watson, Chris Copeland et David West ensembles sur le parquet, Indiana affiche un autre visage, beaucoup plus conquérant. La présence de Copeland – très peu utilisé voire pas du tout utilisé pendant la saison – force la défense des Hawks à s’écarter. Lorsqu’Hibbert et West sont alignés sur le parquet, les joueurs de Mike Budenholzer se contentent de verrouiller la raquette avant de filer en contre-attaque. Les espaces crées par Copeland sont primordiaux pour Paul George (24 pts), Hill (14), West (24) et Stephenson (21), tous plus forts que leurs adversaires directs en un-contre-un. Les attaquants des Pacers marquent nettement plus facilement en attaquant le cercle. N’oublions pas que les Hawks ne sont pas classés parmi les meilleures défenses de la ligue. En défense, justement, les Indiana Pacers sont plus efficaces sans Roy Hibbert, deuxième au vote du DPOY cette saison. En étant plus petits et donc plus mobiles, les joueurs de Frank Vogel défendent mieux autour de la ligne à trois-points et changent plus rapidement sur chaque écran. Or le tir longue distance est l’arme principale de l’attaque des Hawks. Hier soir, ils ont rendu un pâle 9/35 derrière l’arc, pour seulement 87 points inscrits. Il est désormais évident que le « small ball » est la clé pour les Pacers dans cette série face à Atlanta.
« Je ne suis pas contre le fait de jouer avec un cinq plus petit. C’est juste que notre équipe a été construite autrement et que nous avons eu du succès (en jouant avec Hibbert et West). Vous pouvez gagner en jouant petit mais il y a risque, notamment en défense où nous avons dû changer nos plans », expliquait Frank Vogel.Les Indiana Pacers sont bâtis pour affronter et battre le Miami Heat. Mais ils doivent d’abord vaincre les Hawks et seul un cinq « small ball » – présenté un peu trop souvent comme une recette miracle il est vrai – semble vraiment perturber le jeu d’Atlanta. Après tout, les grandes équipes sont censées s’adapter à toutes les situations. Et les Pacers ont l’ambition de jouer dans la cour des plus grands.