Les Houston Rockets ont passé un petit cap en ajoutant notamment Fred VanVleet et Dillon Brooks pendant la dernière intersaison. Après des saisons à 17, 20 et 22 victoires, la franchise texane pointe déjà à 16 succès après 31 matches. Si les vétérans ont changé la donne, certains jeunes restent greffés au projet comme Jabari Smith, Jalen Green et surtout Alperen Sengun. Le pivot turc est même la plaque tournante de son équipe en attaque.
Il a encore porté les siens en compilant 26 points à 9 sur 13 aux tirs et 9 passes décisives lors d’une victoire contre les Detroit Pistons (136-113) la nuit dernière. Sa performance était nécessaire pour les siens, qui restaient sur trois revers consécutifs. Pas forcément très en vue en début de partie, le jeune homme a fait la différence dans le troisième quart-temps, moment où les Rockets ont pris le large.
« Je savais que je devais mieux jouer », raconte le joueur de 21 ans. « J’étais en colère contre moi-même et je me suis remué en deuxième mi-temps. Contrairement à la première mi-temps, j’ai joué mon jeu. »
Son jeu, c’est celui qui fait la différence pour Houston. Son mix de technique, taille et qualité de passe lui permet de représenter un danger permanent au poste haut et surtout au poste bas. « C’est le meilleur joueur NBA au poste bas après Nikola Jokic et Joel Embiid », témoigne Monty Williams.
Les statistiques ne vont pas tout à fait dans le même sens puisqu’un post-up d’Alperen Sengun rapporte 0,97 point par possession. Des joueurs comme Karl-Anthony Towns ou Jonas Valanciunas sont par exemple plus efficace. Mais c’est vrai que Sengun est une menace et il compile par exemple 21,3 points, 9,1 rebonds et 5,3 passes cette saison. Il reste aussi sur six matches de suite à 20 points ou plus. Bientôt un All-Star ?