Alex Sarr, une Summer League à oublier… ou sur laquelle s’appuyer ?

Alex Sarr a eu des difficultés à s'exprimer en attaque durant la Summer League. Malgré les critiques, tout n'est pas à jeter.

Alex Sarr, une Summer League à oublier… ou sur laquelle s’appuyer ?

Alex Sarr a, d'après John Hollinger, affiché le plus mauvais PER (Player Efficiency Rating) de l'histoire de la Summer League pour un joueur drafté au 1er tour. Les statistiques d'adresse du n°2 de la Draft 2024 montrent effectivement qu'il a beaucoup de travail à effectuer de ce côté-là : Sarr a shooté à 9/47, soit 22.6%, avec un PER de 3.8.

S'il est indiscutable que le Français est un produit très brut en attaque et qu'il a besoin de travailler sa prise de décision et sa lecture des situations, l'enfoncer d'entrée et crier au bust n'a aucun sens. Bien des joueurs avant lui ont vécu des moments difficiles en Summer League et tous n'avaient pas montré de bonnes choses de l'autre côté du terrain.

Alex Sarr a affiché sur plusieurs rencontres une vraie capacité de dissuasion et de très solides instincts défensifs. Pour ses débuts en NBA, il sera là aussi mis au défi de montrer que les aptitudes en question sont transposables à la meilleure ligue du monde.

Sarr devrait avoir un temps de jeu important avec les Washington Wizards, qui sont en pleine reconstruction et en transition, avec la volonté de faire jouer des jeunes cette saison. Là-bas, il retrouvera Bilal Coulibaly, qui dispute actuellement les Jeux Olympiques avec l'équipe de France.

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