"Ils m'ont appelé le premier juillet pour me dire qu'ils ne me proposeraient rien. Je n'étais pas surpris", raconte Al Jefferson à Zach Lowe de Grantland. "Toute l'année, j'avais prévenu mes coéquipiers. Le Jazz aurait été stupide de me conserver. Enes (Kanter) et Derrick (Favors), c'est gars-là vont prendre le pouvoir !"Histoire de ne pas abandonner complètement le pivot qui a été fidèle jusqu'au bout à la franchise - souvenez-vous les performances éclatantes d'Al Jefferson lorsque le Jazz bataillait pour arracher les playoffs - les dirigeants lui ont proposé un sign&trade afin de rejoindre une équipe de bon standing. Mais le joueur de 28 ans avait déjà fait son choix.
"Cela m'a fait tellement de bien de voir qu'une équipe (les Bobcats donc) me faisait autant confiance. [Lors du dîner avec le coach et le GM] J'étais déjà à leur dire 'marché conclu'. Quand ils ont commencé à me parler d'argent, je me suis 'mon dieu', c'était la cerise sur le gâteau."Avec Al Jefferson, le staff des Bobcats a déjà l'assurance de récupérer un joueur capable de scorer 20 pions poste bas et d'attirer de nombreuses prises à deux, libérant ainsi de l'espace pour Kemba Walker. Le meneur de Charlotte tient d'ailleurs enfin un coéquipier avec qui il peut jouer le pick&roll.
"Al va contribuer au développement de tous les autres. Du moins, il devrait, si nous exécutons parfaitement les choses", explique le nouveau coach, Steve Clifford.Les Charlotte Bobcats seront nettement moins ridicules l'année prochaine. En revanche, ils seront toujours assez faible pour récupérer un choix parmi les dix premiers de la prochaine draft. Or, la cuvée 2014 est tellement impressionnante que même les choix entre la sixième et la dixième place seront très convoités. Le Jazz postulera justement pour l'un des meilleurs picks. Utah-Charlotte, gagnant-gagnant ?