"Chez les Wolves, c'était dur. Avec le Jazz, ça s'est mieux passé et c'est grâce à ça que je suis là aujourd'hui. J'aime l'équipe qui s'est formée avec des gars qui ont eux aussi connu des péripéties. Je veux aider à changer la dynamique de l'équipe et on a une vraie chance d'y arriver dès cette saison", a expliqué Al Jefferson dans le Boston Globe.Le pivot n'avait pas attendu très longtemps après la fin de son contrat pour changer de crèmerie. Le projet des Bobcats et l'encadrement autour de Steve Clifford l'ont convaincu de ne pas attendre d'autres offres. Jefferson se sent tellement bien pour le moment qu'il envisage même que Charlotte soit sa dernière équipe en NBA.
"Ils ont voulu que je fasse partie de la famille. Être free agent n'a rien d'agréable. J'avais simplement besoin de sentir qu'on voulait de moi. Le fait que Patrick Ewing et Mark Price soient dans le staff et la présence de jeunes talents comme Kemba Walker et Michael Kidd-Gilchrist, m'ont convaincu. Je me vois bien finir ma carrière ici car c'est une franchise qui va dans la bonne direction".En action depuis quelques matches seulement, celui qui avait zappé la fac pour être drafté par les Celtics voilà dix ans est le premier vrai choix de free agency de Michael Jordan. MJ aurait bien besoin qu'Al Jefferson s'avère être une excellente recrue, histoire de faire remonter un peu sa cote en tant que dirigeant...