Sur le chantier de l’Adidas Arena, future maison du Paris Basketball, le gris du béton reste encore la couleur dominante. La salle, dont la livraison est prévue au début de l’année 2024 avant d’accueillir plusieurs épreuves des Jeux olympiques de Paris, commence toutefois à prendre forme. "Nous pensons que ce sera la salle de basket numéro 1 en Europe", ose même David Kahn, président du Paris Basketball.
Pour le moment, nous n’en sommes pas encore là. Le gros œuvre est terminé. La charpente métallique au-dessus du bâtiment principal a fière allure. Mais il faut encore faire preuve d’imagination pour y apercevoir un parquet et des tribunes pleines, alors que celles-ci se dessinent à peine. Une fois terminée, la salle pourra accueillir 3000 à 9000 personnes.
David Kahn, lui, n’a pas de mal à se projeter. Paris étant à ses yeux "l’épicentre du basket en Europe", il considère déjà son Arena comme "l’épicentre de l’épicentre". On sent clairement sa hâte d’y installer son club, qui évolue cette année en Betclic Élite et en EuroCoupe, et peut-être son projet d’équipe féminine.
On sent également sa fierté d’être associé au premier contrat de naming de l’histoire d’Adidas. Équipementier du Paris Basketball depuis 2019, c’est dans la capitale française que la marque aux trois bandes a choisi d’inaugurer la première salle à son nom.
"Il y a une pointe d’émotion chez nous de prendre la parole pour la première fois dans ce qu’il faut maintenant appeler l’Adidas Arena. C’est la première fois dans le monde qu’Adidas décide de devenir namer", témoigne Mathieu Sidokpohou, directeur général d’Adidas France.
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L’Adidas Arena, plus qu’une salle de basket
L’équipementier et le club se rejoignent sur bien des points, à commencer par leur culture. La salle accueillera, en plus du Paris Basketball, des concerts de musique urbaine. Le rappeur Zola — présent à la mi-temps du NBA Paris Game 2023 — y est d’ailleurs le premier artiste programmé. Son concert s’y tiendra en mai 2024.
Le fit était donc naturel. "Tout ça nous semble très évident, presque trop simple", s’en amuse Nicolas Dupeux, directeur général de la Paris Entertainement Company. Dans cette enceinte, le basket croisera par ailleurs quelques matches du PSG Handball, du volley, de la MMA et du e-sport.
Aujourd’hui, l’Adidas Arena compte toujours plus de machines et d’ouvriers que d’athlètes en son sein. Demain, elle promet, sur le papier, de devenir l’un des principaux QG des amateurs de basket en France.