« Les coaches universitaires, les directeurs sportifs que j’entends, ils ne sont pas satisfaits du système actuel », avoue Silver. « Et je sais que nos équipes ne sont pas contentes non plus. En partie car elles pensent que les joueurs qui arrivent dans la ligue n’ont pas eu le niveau d’entraînement qu’elles attendent d’un top pick. »
De plus en plus de prospects sont choisis sur leur potentiel. Cependant, ils arrivent avec peu de bagage derrière eux, notamment en terme d’intelligence de jeu ou même physiquement. Adam Silver prend en comparaison le niveau de maturité des joueurs arrivant d’Europe.« Beaucoup d’entre eux ont été professionnels pendant trois ans avant d’arriver dans la ligue », souligne-t-il. « Ils ont une expérience différente de ce qu’on voit des joueurs américains qui sortent des programmes universitaires. »
Nul ne sait quelle sera la mesure prise par la NBA. Dans tous les cas, c’est rassurant de voir qu’elle se rend compte des limites du système actuel.