"Je vais finir la fac et commencer à coacher (s'il n'est pas retenu par les Blazers). Je suis allé jouer en Europe et ce n'est pas pour moi. Je ne critique pas la culture européenne, les gens, ou quoi que ce soit, c'est juste que ce n'est pas fait pour moi. Donc, oui, si ça ne fonctionne pas, je me regarderai dans le miroir et je me dirai 'j'ai eu ma chance, et je tourne la page.' Je ferai quelque chose d'autre."C'est donc dans les prochains jours qu'Adam Morrison devra faire ses preuves. Il devra prouver à Terry Stotts et à son staff qu'il mérite une place dans le roster et qu'il sera capable d'apporter un plus à l'équipe, à la fois en attaque, mais aussi en défense.
"Je pense que tout le monde est conscient du fait qu'il a une vraie capacité à mettre la balle dans le cercle", expliquait Stotts après le premier training camp hier. "Il peut rentrer des shoots et il peut se créer son propre shoot. C'est sa force. (...) Mais à côté de cela, il doit aussi aider dans les autres compartiments du jeu. Il doit défendre, bien s'intégrer au groupe."Pour autant, Adam Morrison n'en fait pas une affaire d'état. S'il ne décroche pas ce spot chez les Blazers, il ne sombrera pas dans une dépression et assure que la vie continuera.
"C'est marrant, les gens pensent que si ça ne marche pas, ma vie sera terrible", déclarait Morrison avec le sourire. "Ce n'est pas si grave que ça. Ok, ça ne serait pas top, mais ce n'est pas comme si j'étais sans ressource, fauché et à la rue. Il y a beaucoup de gens qui ont des problèmes plus graves que de ne pas avoir réussi une grande carrière. Je suis père, j'adore faire d'autres choses dans la vie."Avec la blessure d'Elliot Williams (out pour la saison avec une rupture du tendon d'Achille), Adam Morrison a une vraie chance de décrocher un spot. Néanmoins, Portland a déjà 17 joueurs sous contrat cette saison et il ne devrait pas y avoir beaucoup de nouveaux contrats dans les joueurs présents au camp. Tout devrait donc se jouer entre lui, Demonte Harper, Dallas Lauderdale et Coby Karl.