AC Green fêtera bientôt ses 60 ans. Et à chaque fois que l'on pense à l'ancien intérieur des Los Angeles Lakers, aussi célèbre pour ses performances sur le terrain que pour son choix de rester vierge durant sa carrière en NBA, on ne peut s'empêcher de se rappeler qu'il était l'un de ses seuls à résister à l'appel des soirées organisées par Magic Johnson.
Dans le livre de Jeff Pearlman sur la dynastie des Lakers et du Showtime, les fameuses parties fines de la superstar californiennes résonnent forcément de manière un peu particulière aujourd'hui... Pendant qu'AC Green restait pieusement chez lui pour préparer les prochains matches, une partie importante de l'équipe et quelques sommités d'Hollywood passaient la nuit chez Magic Johnson. Franck Brickowski, membre des Lakers pendant la saison 1986-1987, a justement raconté à Pearlman la teneur de ces soirées.
"Le jour où tu meurs, si tu vas au paradis, tu veux que le paradis soit comme les fêtes organisées chez Magic. Il y avait les plus belles filles de Los Angeles. A minuit, tu devais être occupé avec l'une d'entre elles, sinon tu dégageais de là. Il te fallait vite te rapprocher des filles les plus sexy.
Magic se promenait ensuite comme un voyeur et regardait où tu en étais. Il se promenait dans la maison, près de la piscine... Il disait aux gens de faire des choses. Tout ce que tu avais à faire, c'était d'être à côté d'une fille.
[...] La célébrité est attirante à Los Angeles. Les filles avaient ce désespoir en elles et venaient comme des mites près d'une flamme. C'est triste. Mais quand tu es jeune et célibataire, tu te soucies de la célébrité..."
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Magic Johnson ne pouvait pas concevoir que quelqu'un puisse vivre à Los Angeles sans goûter aux plaisirs de la chair. Lorsqu'il a rencontré AC Green et eu vent de son souhait de se concentrer sur sa foi, il s'en est évidemment moqué. Le meneur légendaire a alors donné deux mois à Green avant de craquer, incitant même ses coéquipiers à miser de l'argent pour parier sur la fin de la chasteté de leur coéquipier.
Comme le raconte Pearlman, le pot est monté à 300 dollars en quelques minutes. Et tous ont constaté rapidement avec dépit qu'ils auraient bien du mal à corrompre l'intéressé, qui ne s'est finalement mis en ménage qu'en... 2002, avec sa compagne Monique.
Si la légende autour de la virginité d'AC Green est entièrement vraie, une autre au moins aussi cocasse continue d'être épinglée sur sa page Wikipédia. Green aurait lutté pendant des années contre un hoquet chronique qui l'empêchait de dormir plus d'une à deux heures par nuit pendant sa carrière. Une information assez folle quand on sait que Green est l'iron man par excellence de la NBA, avec un nombre record de matches disputés sans la moindre interruption. Tout le monde a pris cela pour argent comptant pendant des années, jusqu'à ce que Vice n'enquête sur le sujet.
On vous recommande cet article, aussi drôle que désarmant, qui révèle la supercherie et ce qui est, au final, une pure fake news.
Outre ces anecdotes, AC Green était un vrai bon joueur de basket, trois fois champion NBA, All-Star et détenteur du record du plus grand nombre de matches joués successivement dans la ligue (1192).
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