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wilfrid aka
@wilfrid
Je comprends votre propos,le soucis avec cette logique c'est qu'elle différencie la difficulté dans l'appréciation d'une statistique. Un trois points complètement ouvert ou un trois points après un step back avec la main du défenseur dans le visage cela reste un trois points.
En ce qui concerne le propos de l'auteur du post je partage son avis,les stats devraient être ajustées
En ce qui concerne le propos de l'auteur du post je partage son avis,les stats devraient être ajustées
Cette stat peut être trompeuse en effet,en revanche je ne pense pas que l'exemple utilisé soit pertinent. Il n'y a pas de corrélation entre le fait d'être dans une équipe qui gagne et le fait d'avoir un +/- positif. Votre équipe peut gagner mais de votre côté vous pouvez être mauvais et inversement.
Doncic est sans aucun doute est des plus grands râleurs all time! D'autant plus lorsque l'on met en parallèle les actions et sa réaction. Il réagit comme si il y avait des agressions incroyables sur lui alors que le plus souvent il ne s'agit que de légers contacts voir zéro contact.
Je rajouterai que Doncic est hyper costaud donc c'est vraiment exagéré ses réactions car il va et absorbe très facilement les contacts.
Je rajouterai que Doncic est hyper costaud donc c'est vraiment exagéré ses réactions car il va et absorbe très facilement les contacts.
Par rapport à ta question sur la motivation: je dirais qu'il n'y a pas de différence et c'est très intéressant à constater. Les niveaux de motivation sont en corrélation direct avec les objectifs. Cela signifie qu'un joueur de N1 qui joue dans une équipe qui peut prétendre à la montée,sera autant motivé qu'un joueur de prob jouant pour la montée en proa.
Ce n'est pas parce que le niveau augmente que la courbe de motivation suis là même trajectoire. Chacun évolue dans sa réalité, j'ai vu les mêmes explosions de joie chez une équipe de N2 montant en N1 que lors de la saison où je suis monté en proa avec Paris Levallois. On parle évidemment de situation générale, où le joueur est investi, n'a pas de frustration personnelle etc...
Pour ta dernière question, l'effet ne se traduit pas forcément sur la motivation en revanche la confiance des joueurs envers le staff se trouve grandit. L'estime de soi augmente pour les joueurs. C'est un très grand signe d'humilité de solliciter ses joueurs
Ce n'est pas parce que le niveau augmente que la courbe de motivation suis là même trajectoire. Chacun évolue dans sa réalité, j'ai vu les mêmes explosions de joie chez une équipe de N2 montant en N1 que lors de la saison où je suis monté en proa avec Paris Levallois. On parle évidemment de situation générale, où le joueur est investi, n'a pas de frustration personnelle etc...
Pour ta dernière question, l'effet ne se traduit pas forcément sur la motivation en revanche la confiance des joueurs envers le staff se trouve grandit. L'estime de soi augmente pour les joueurs. C'est un très grand signe d'humilité de solliciter ses joueurs
Bonjour, je trouve cette réflexion très intéressante. Pour avoir pratiqué le basket à haut niveau (prob et proa) je vais donner ma perception (qui sera donc basé sur mon expérience personnelle)
Tout d'abord concernant l'auto-determination et les différents niveaux de motivation, on peut constater que les meilleurs coachs savent manier et appréhender cette particularité psychologique. Motivation intrinsèque: Tu es un club de Proa qui va affronter une N1 en coupe de France il faut trouver la motivation en soi car le challenge n'est pas très excitant. Le coach devra trouver les mots pour garder ses joueurs en alerte. On constate d'ailleurs que malgré les recommandations,mise en garde il y a souvent des surprises.
En revanche dans l'autre sens (motivation extrinsèque) le coach devra plutôt faire en sorte de canaliser ses joueurs car l'excitation sera importante avec risque de jouer en sur régime.
Maintenant je vais réagir à tes deux dernières remarques:
Pour l'ego, ben 1 ou 2 ou 5 egos sur 15, ça va. Le groupe va gérer. Dans la pratique tous les joueurs de haut niveau ont de l'ego, pas au même degré mais sinon tous sans exception. Maintenant certains auront de l'ego qui posera problème, d'autres non. En général,le problème vient quand le joueur n'a pas une bonne évaluation de son niveau et de ce qu'il peut apporter au collectif.
Sans parler de ceux qui sont très centrés sur leur performance individuelle
La deuxième remarque: Je dirai que ca devrait être l'inverse, car plus le niveau augmente, plus les joueurs sont censés avoir de l'expérience.
Je ne sais pas si ça devrait être comme ça mais dans tous les cas dans la vie on fait avec ce qui est est la réalité est qu'à haut niveau ça se passe comme l'a expliqué François Castellare.
Plusieurs hypothèses à cela:
1_ oui le niveau des joueurs augmentent mais celui des coachs également donc quelque part ça s'annule
2_Il ne faut pas mélanger le niveau individuel qu'un joueur pourrait avoir et sa connaissance tactique et technique,sa capacité à avoir une vision d'ensemble pour le groupe,sur les systèmes de jeu etc..il n'y a pas forcément de corrélation
3_ J'ai pu observer qu'au niveau amateur voir semi-amateur (j'ai évolué également en N1 et N2 en fin de carrière) il y a moins de distance entre le coach et les joueurs, certains sont d'ailleurs très potes ce qui est extrêmement rare à haut niveau. Par conséquent on sent moins cette hiérarchie dans les divisions inférieures.
Maintenant en ayant une perspective plus globale, on peut dire aussi que c'est une affaire de personnes et de vision du coaching. J'ai joué en proa pour des coachs qui n'hésitaient pas à solliciter quelques joueurs (don't je faisais partie en tant que capitaine) afin d'avoir un ressenti sur la mise en place d'un nouveau système par exemple. Mais c'est vrai que plus on monte de niveau et plus les enjeux sont importants, les rôles sont souvent bien définis dans ce genre de circonstances.
Tout d'abord concernant l'auto-determination et les différents niveaux de motivation, on peut constater que les meilleurs coachs savent manier et appréhender cette particularité psychologique. Motivation intrinsèque: Tu es un club de Proa qui va affronter une N1 en coupe de France il faut trouver la motivation en soi car le challenge n'est pas très excitant. Le coach devra trouver les mots pour garder ses joueurs en alerte. On constate d'ailleurs que malgré les recommandations,mise en garde il y a souvent des surprises.
En revanche dans l'autre sens (motivation extrinsèque) le coach devra plutôt faire en sorte de canaliser ses joueurs car l'excitation sera importante avec risque de jouer en sur régime.
Maintenant je vais réagir à tes deux dernières remarques:
Pour l'ego, ben 1 ou 2 ou 5 egos sur 15, ça va. Le groupe va gérer. Dans la pratique tous les joueurs de haut niveau ont de l'ego, pas au même degré mais sinon tous sans exception. Maintenant certains auront de l'ego qui posera problème, d'autres non. En général,le problème vient quand le joueur n'a pas une bonne évaluation de son niveau et de ce qu'il peut apporter au collectif.
Sans parler de ceux qui sont très centrés sur leur performance individuelle
La deuxième remarque: Je dirai que ca devrait être l'inverse, car plus le niveau augmente, plus les joueurs sont censés avoir de l'expérience.
Je ne sais pas si ça devrait être comme ça mais dans tous les cas dans la vie on fait avec ce qui est est la réalité est qu'à haut niveau ça se passe comme l'a expliqué François Castellare.
Plusieurs hypothèses à cela:
1_ oui le niveau des joueurs augmentent mais celui des coachs également donc quelque part ça s'annule
2_Il ne faut pas mélanger le niveau individuel qu'un joueur pourrait avoir et sa connaissance tactique et technique,sa capacité à avoir une vision d'ensemble pour le groupe,sur les systèmes de jeu etc..il n'y a pas forcément de corrélation
3_ J'ai pu observer qu'au niveau amateur voir semi-amateur (j'ai évolué également en N1 et N2 en fin de carrière) il y a moins de distance entre le coach et les joueurs, certains sont d'ailleurs très potes ce qui est extrêmement rare à haut niveau. Par conséquent on sent moins cette hiérarchie dans les divisions inférieures.
Maintenant en ayant une perspective plus globale, on peut dire aussi que c'est une affaire de personnes et de vision du coaching. J'ai joué en proa pour des coachs qui n'hésitaient pas à solliciter quelques joueurs (don't je faisais partie en tant que capitaine) afin d'avoir un ressenti sur la mise en place d'un nouveau système par exemple. Mais c'est vrai que plus on monte de niveau et plus les enjeux sont importants, les rôles sont souvent bien définis dans ce genre de circonstances.