« Il n’y pas grand-chose à dire », a-t-il posé en préambule. « Je ne sais pas si les mots peuvent expliquer (ce que j’ai ressenti ce soir). Mon job ces deux prochains jours sera d’essayer de trouver cinq gars qui peuvent jouer de la bonne façon et avec cœur… c’était un sale match à regarder, un sale match à coacher, un sale matche à jouer. »Le souci, c’est que si l’on en croit Andray Blatche, plus personne n’a l’air d’écouter ce que raconte Saunders sur le banc de Washington.
« Flip fait son boulot mais je n’ai pas l’impression que les gars écoutent et essaient de suivre ce qu’il nous dit et ce qu’il veut que nous fassions », a-t-il expliqué en voulant visiblement soutenir son coach… et en réussissant surtout à le balancer sous le bus, comme le veut l’expression américaine, en expliquant qu’il n’avait plus aucune influence sur ses joueurs. « Les gars veulent faire les choses à leur façon et ça ne marche pas. Notre bilan le montre assez clairement, je pense que tout le monde devrait rentrer à la maison bien réfléchir et prendre en considération ce que Flip dit, parce que ça ne peut pas faire de mal (sic). Ce qui est sûr, c’est que faire les trucs à notre sauce ne nous aide carrément pas. »Ceci dit, si même un gars qui a commencé à mettre le Bazard dans le groupe après le premier match de la saison s’en rend compte, il y a peut-être de l’espoir pour les Wizards… enfin, à condition qu’Andray comprenne ce qu’il raconte et qu’il s’en souvienne demain matin. On ne parierait pas forcément dessus.