Pour une fois, le trophée de meilleur 6e homme de l'année en NBA n'aura pas été celui du "plus gros scoreur en sortie de banc". Naz Reid succède à Malcolm Brogdon, créant une petite surprise alors que le passé nous avait donné l'impression que Malik Monk (15 pts, 5 asts de moyenne) décrocherait la récompense. C'en est plutôt une bonne, tant on a adoré l'impact de Reid avec les Timberwolves cette saison, qu'il sorte du banc (67 fois) ou soit dans le cinq (14 fois).
Avec 13.5 points et 5.2 rebonds de moyenne, "Big Jelly", son surnom en référence à son appartenance à la Jelly Fam, Naz Reid a beaucoup pesé dans les bons résultats de Minnesota, apportant une palette très variée et de l'impact des deux côtés du terrain. On avait senti la bonne affaire à l'intersaison, lors que les Wolves l'avaient prolongé pour 3 ans à 41 millions, la dernière année étant liée à une player option.
Reid a shooté à 41% à 3 points cette saison, montrant une variété offensive et une polyvalence très précieuse. A 24 ans, il semble encore en mesure de progresser et de montrer que des joueurs non draftés peuvent devenir des joueurs fondamentaux en NBA lorsque la confiance leur est accordée.
Naz Reid remporte le trophée grâce à deux premières places de plus dans les votes que Malik Monk, mais la course a été serrée. Bobby Portis, Norman Powell et Bogdan Bogdanovic ont aussi reçu des voix pour la première place et complètent le classement.
Reid est le premier intérieur à remporter ce titre depuis Montrezl Harrell en 2020.