Il ne voulait pas jouer au basket
Evan Mobley vient d'une famille de basketteurs, entre son père Eric, joueur professionnel aux quatre coins du globe (Chine, Mexique, Indonésie et Portugal notamment), sa mère Nicol, enseignante avec un passé d'intérieure en high school à San Diego et son frère aîné Isaiah, junior à USC. Pourtant, là où beaucoup de gamins issus de tribus aussi orientées basket ont toujours rêvé de NBA, faire carrière dans le basket n'a pas toujours été une évidence pour lui. Dans les camps d'été, Evan n'était pas fréquemment retenu parmi les meilleurs, au contraire de son frère. Sur le terrain, il ne montrait pas un enthousiasme débordant, conscient que sa taille lui donnait un avantage mais aussi qu'il existait d'autres choses que le sport dans la vie."Je me souviens dans les catégories de jeunes, je n'avais pas vraiment envie de jouer. Je remontais le terrain sans forcer, en sachant que j'étais meilleur que la plupart des autres gamins. Le basket ne me plaisait pas plus que ça et c'est venu progressivement", racontait-t-il chez The Undefeated.Que les fans des Cavs se rassurent, Evan Mobley adore le basket aujourd'hui. Il suffit de le voir sur un terrain pour le comprendre. Jalen Green en délicatesse, Evan Mobley brillant : Le point sur les premières des rookies
Ses formateurs l'ont comparé à Giannis, KD et... Mozart
L'un de ses coaches en AAU du côté de Compton, Etop Udo-Ema a vu passer un paquet de jeunes talentueux issus de Californie. Pourtant, avant même qu'il ne soit considéré comme un lottery pick, ce dernier voyait en lui un cocktail explosif avec un goût de gloire."J'ai dit qu'Evan Mobley était un talent générationnel et je maintiens. Il est une sorte de mix entre Giannis Antetokounmpo et Kevin Durant au niveau de son jeu. C'est un défenseur capable de changer le cours d'un match. Je coache depuis 30 ans et je pense que c'est le meilleur prospect que j'ai vu passer".Ray Barefield, son coach en high school, est allé plus loin et un peu plus dans l'originalité.
"Je comparais Evan à Mozart parce que tout lui vient incroyablement naturellement. La plupart du temps, avec des gamins qui sont déjà à la fac, il faut 30 ou 40 répétitions pour qu'ils maîtrisent quelque chose. Il suffit de montrer quelque chose à Evan une ou deux fois et c'est parfait".C'est peut-être pour ça que ses parents lui ont acheté un piano quand il était plus petit... Il a toutefois vite oublié ses leçons et a préféré passer plus de temps sur les terrains de basket, ce qui est une bonne chose pour les fans.