5 choses que vous ne saviez pas sur Anfernee Simons

Anfernee Simons est peut-être bien le futur de Portland. Il est temps d'apprendre à mieux le connaître avec ces anecdotes étonnantes.

5 choses que vous ne saviez pas sur Anfernee Simons
Anfernee Simons vient de sortir le meilleur match de sa jeune carrière en NBA. Avec 43 points et 7 passes, l'arrière des Blazers a fait gagner son équipe en réussissant à éclipser le match titanesque de Trae Young (56 points, 14 passes). Le plus fort, c'est sans doute que Simons n'était pas émotionnellement dans les meilleures dispositions, puisqu'il venait de perdre son grand-père des suites d'une longue maladie la veille du match.
"J'ai pensé à lui pendant tout le match. Je n'ai pas de mérite, c'est lui qui a joué, il a un peu pris le contrôle des choses. S'il avait été encore là, il aurait voulu que je joue quand même", a déclaré le #1 des Blazers après la rencontre.
Il est possible qu'avec le changement de direction et le besoin de redistribuer les cartes dans le roster pour accrocher une  place en playoffs, Anfernee Simons soit amené à prendre plus d'importance dans les semaines, les mois et les années qui viennent à Portland. Le moment est venu de connaître un peu mieux le garçon avec 5 anecdotes sur son compte que vous ne connaissiez peut-être pas. CQFR : Trae Young sort un match totalement fou... gâché par Simons

Son prénom est un hommage à Penny

Charles et Temeka Simons, les parents d'Anfernee Simons, sont des Floridiens. Le joueur des Blazers est d'ailleurs né à Altamonte Springs en Floride et a fait son lycée (à Edgewater), puis sa prépa (à l'IMG Academy de Bradenton) dans le même état. En 1999, l'année de naissance de leur garçon, Charles et Temeka étaient déjà nostalgiques de l'équipe d'Orlando qui était allée jusqu'en Finales en 1995, grâce au talent de Shaquille O'Neal et Penny Hardaway. Fans de ce dernier - on les comprend ! - les Simons décident de donner à leur rejeton le même prénom que l'ancien meneur au talent étourdissant. "Penny" n'étant qu'un surnom, ils optent pour Anfernee. Clin d'oeil sympathique de l'histoire, Penny Hardaway a coaché Anfernee Simons lors d'un camp avec Team USA en 2020. Penny Hardaway, « aussi talentueux que Kobe » et meilleur coéquipier ?

Il a affronté Bill Walton dans un jeu télé

Improbable, mais vrai. Anfernee Simons a accepté de participer à Generation Gap (un segment du Jimmy Kimmel Show présenté par Anthony Anderson). Face à lui, pour répondre à des questions sur des époques très, très différentes, le vénérable et toujours aussi farfelu Bill Walton. Il y a 47 ans d'écart entre le guard des Blazers et le membre du Hall of Fame. Simons a quand même remporté la partie grâce notamment à ses connaissances sur Megan Thee Stallion et les Jonas Brothers.

Il est le premier Américain à avoir fait le grand saut depuis 2005

La trajectoire d'Anfernee Simons pour arriver en NBA n'est pas franchement banale. Depuis que la ligue a interdit aux joueurs de lycée de se présenter directement en NBA sans passer par la fac ou l'étranger, seuls trois joueurs de high school ont utilisé un biais pour y parvenir, en rejoignant des "prépas" : Satnam Singh, Thon Maker et Simons. Ce dernier est le premier Américain à l'avoir fait, après quelques épisodes rocambolesques concernant son cursus. Anfernee a ainsi donné son accord pour faire ses études à la fac de Louisville, avec l'un des programmes basket les plus cotés du pays. Sauf que quelques mois avant de se rendre sur le campus, Simons a vent du double scandale autour de l'université. Un scandale sexuel, d'abord, avec des accusations pesant sur Rick Pitino, qui aurait offert des strip-teaseuses et des call girls à des prospects pour les convaincre de rejoindre les Cardinals. Le scandale de corruption, ensuite, impliquant Adidas et une dizaine d'autres universités. Ne voulant pas débarquer dans ce climat, Anfernee Simons décide finalement de se présenter directement à la Draft sans engager d'agent, un choix que beaucoup pensent condamné à l'échec. Son talent convainc tout de même les Blazers, qui le draftent en 24e position en 2018.

Son joueur préféré est un Hall of Famer de 42 ans

Anfernee Simons n'est pas comme la majorité des millenials, tous fans transis de Kobe Bryant, LeBron James ou Kevin Durant. L'idole sportive du jeune Floridien est un joueur qui a justement laissé une belle empreinte en Floride, du côté d'Orlando. Avec des parents fans du Magic au début des années 2000, difficile de ne pas avoir de coup de coeur pour Tracy McGrady, qui a multiplié les cartons pendant 5 ans sous ces couleurs.
"Quand j'étais gamin, T-Mac était mon joueur favori. J'avais des étoiles dans les yeux en le voyant. J'aurais probablement ressenti la même chose si j'avais vu jouer Kobe, Michael Jordan et Penny Hardaway dans leurs primes. Ce sont des joueurs dont mes parents m'ont toujours parlé avec passion", avait expliqué l'intéressé.
Anfernee a saisi la première occasion qu'il a eue de lui rendre hommage, en portant son maillot lors de l'un des dunks qui lui ont permis de remporter le Slam Dunk Contest en 2021. L'évènement se déroulant à Toronto, c'est la tunique des Raptors qu'il a du coup revêtue.

On ne prononce pas Anfernee SIMONS comme Ben SIMMONS

C'est un détail, mais ça peut vous permettre de ne pas passer pour un con briller en société si vous êtes en compagnie d'anglophones. Puisqu'il n'y a qu'un seul "M" dans Simons, on dit Anfernee SAÏ-MONS et non pas SEE-MONS. En revanche, en ce qui concerne l'ami Ben Simmons - mais si, vous savez, ce joueur All-Star et prometteur qu'on voyait partout à un moment - puisqu'il y a deux "M", il faut dire Ben SEE-MONS. La règle fonctionne aussi pour le légendaire Paul SAÏ-MON de Simon and Garfunkel, l'attaquant du FC Nantes Moses SAÏ-MON ou l'ex-joueur NBA Bobby SEE-MONS. Voilà. De rien.