Je n'ai pas arrêté de pleurer quand j'étais étendu sur le sol, mais quand je suis arrivé dans le locker room j'ai juste prié et remercié le seigneur pour ses 18 années de bonheur qu'il m'a offert," raconte « Long-Arm » après coup.Forcément touchés par ce qu'il vient de se produire, les Rockets perdent leur petite marge d'avance en fin de 1er QT, et encaisse un 10-2 pour conclure. Les deux camps feront jeu égal dans les douze minutes suivantes, portés d'un côté par Ron Artest (19 pts - 5 asts) et un super Von Wafer sorti du banc (21 pts), de l'autre par la doublette Roy-Aldrige, auteur des 19 derniers points du second quart pour Portland. Aldridge est au final l'un des joueurs qui a le plus « progressé » entre les deux games, passant d'un décevant 7 pts - 3 rbdsà un gros 27 - 12.
"Désormais on sait ce que l'on a à faire. On doit jouer physique avec ces gars, et surtout, avec confiance" dixit Aldridge. Dikembe Mutombo pourra confirmer...Intouchable au premier match, Yao va d'ailleurs éprouver des difficultés nettement plus grandes cette fois-ci. Contenu en attaque, maladroit en défense, le Chinois prendra sa quatrième faute dans le début de 2ème mi-temps, laissant la peinture à nue, du moins au seul Luis Scola. Brandon Roy le malin en profitera pour étendre l'avance des Blazers à +7, sur un nouveau trois points dont lui seul à le secret. La bataille qui l'oppose à Ron Artest fait rage, mais B-Roy est dans un grand soir et va surpassera individuellement Hard-Test. Il prend en main le scoring des lignes arrières et cumule... 42 points, plus 7 rebonds. Houston va alors tout mettre en œuvre pour recoller au score, chose faite à 72 partout sur un dunk d'Artest. On assiste à une fin de match débridée où Aaron Brooks fera encore un passage remarqué. C'est désormais une habitude, il est le clutch player sur qui compte Rick Adelman. Tirs à 3 points (4/5), pénétrations (5/7), il donne encore une fois du fil à retordre, si bien que Roy et Fernandez, rivalisant d'adresse s'avèreront les seules vraies solutions possibles. C'est d'ailleurs l'hispanique qui scellera la victoire des Blazers, sur deux lancers francs réussis, 107-103. Une victoire qui fait du bien assurément, et dont n'est pas peu fier le héros du jour, Brandon Roy :
"C'est si bon de gagner, ça te donne le sourire man ! Gagner un match de playoffs c'est tellement de taf, crois moi."Pendant ce temps là H-Town l'avait mauvaise, surtout avec la punchline que nous a sorti Mutombo :
"Pour moi, le basketball c'est fini".