Crawford avait l'air plus blasé que surpris. "Je le vois faire ça depuis le lycée", expliquait-il. "Quand il est chaud, il est aussi bon que n'importe qui... ce soir, il faisait ce qu'il voulait."Robinson avait probablement plus envie que jamais de montrer à Donnie Walsh et aux dirigeants des Knicks qu'il mérite une belle extension, et et de rappeler aux 29 autres GM qu'il mérite une belle série de zéros sur leurs carnets de chèques.
Même D'Antoni était soufflé : "Ces derniers temps, on a essayé de le pousser à se concentrer exclusivement sur le fait de gagner, ce soir, c'était clairement le cas."Intenable en fin de match, Nate a donné le tournis à Joe Johnson, Marvin Willians, Horford et compagnie avec des pénétrations tout simplement incroyables pour un joueur de sa taille, et un petit assortiment de floaters, de finger-rolls et de tirs de loin à le faire passer pour Iverson. Bien aidé par Wilson Chandler (24 points, 4 passes et 17 rebonds!), Danilo Gallinari (13 et 6) et Al Harrington, toujours aussi bon finisseur, Robinson a pris les Knicks sur ses épaules en prolongation, marquant 11 des 13 points de New York, avec en prime l'assist sur les deux autres points ! On pourra facilement reprocher aux Hawks de n'avoir pas su finir le travail dans le 4e quart-temps, mais pour le reste, Nate était seul au monde.
"Je voulais prouver au monde que je peux jouer à ce niveau", a-t-il lâché aux journalistes avant de leur confier qu'il espérait toujours signer une extension de contrat avec New York.
"C'est ici que je veux jouer et j'espère que je pourrais rester... c'est une nouvelle année, un nouveau départ pour moi et je n'ai pas l'intention de regarder derrière moi."C'est aussi ça qui nous fait aimer la NBA : quand un joueur comme ça prend feu, il n'y a pas grand chose d'autre à faire qu'à le regarder s'enflammer.