4 équipes qui vont dépasser les attentes cette saison

Ces quatre franchises pourraient faire mieux que ce que les gens pensent cette saison.

4 équipes qui vont dépasser les attentes cette saison

Toronto Raptors

Les dinosaures sont de retour. Du moins, les Raptors vont enfin pouvoir retrouver Toronto après une saison passée loin de leurs terres, à Tampa Bay, en Floride. Un changement perturbant pour la franchise canadienne et ses membres, auteurs d’un exercice très délicat l’an dernier : seulement 27 victoires en 72 matches. Une chute spectaculaire après le titre décroché en 2019. Spectaculaire mais peut-être seulement passagère. Parce que même si les Raptors ne paraissent plus en mesure de se mêler dans la course au trophée, ils gardent des arguments convaincants pour faire nettement mieux qu’en 2021. Il serait même préférable de ne pas les enterrer complètement. L’équipe est en transition, avec encore une fois beaucoup de jeunes joueurs. Mais la progression constante des OG Anunoby et des Chris Boucher, mixée avec les vétérans confirmés que sont Fred VanVleet, Pascal Siakam et les autres, devrait permettre à Toronto de se hisser à nouveau dans le top-8 à l’Est. Sans oublier bien sûr le prometteur Scottie Barnes, quatrième choix (surprise ?) de la draft. Avec Nick Nurse aux commandes, un groupe qui se connait bien, des basketteurs qui grandissent et des cadres, cette équipe des Raptors sera intéressante à suivre cette saison.

Dallas Mavericks

Le recrutement des Mavericks peut sembler un peu fade en comparaison de celui d’autres armadas de la Conférence Ouest. Et après l’été, Luka Doncic reste moins bien entouré que LeBron James, Kawhi Leonard ou Nikola Jokic. Des superstars du top-10 mondial à qui il est légitime de le comparer. Le Slovène fait aujourd’hui partie du gratin, même s’il n’a rejoint la NBA qu’en 2018. Sauf que contrairement à eux, il se retrouve épaulé par un Kristaps Porzingis boitillant et Tim Hardaway Jr. Ça ne fait pas forcément rêver. Et pourtant, la simple progression du virtuose formé au Real Madrid pourrait suffire à propulser la franchise texane sur le podium de la Conférence Ouest. Ça manque de talent pour vraiment viser le trophée – en imaginant que l’adaptation avec Jason Kidd sur le banc se passe bien – mais les qualités extraordinaires de Doncic sont susceptibles de faire des Mavericks un outsider de luxe. Un peu comme les Cavaliers de LeBron James au début de la carrière du King. En revanche, à l’Ouest, plus difficile de se frayer un chemin jusqu’en finales (qu’à l’Est à l’époque) vu la densité des stars au mètre carré.

Indiana Pacers

Personne n’attend réellement les Pacers parce que tout le monde s’en fout. Mais tout de même, cette équipe peut en surprendre plus d’un cette saison. Ses résultats de l’an passé (neuvième à l’Est avec 34 victoires) ne sont pas vraiment fidèles au talent global du groupe. Entre Domantas Sabonis, Malcolm Brogdon, Caris LeVert et éventuellement le revenant TJ Warren (voire même Myles Turner), il y a de quoi faire. Surtout que ce sont des joueurs encore relativement jeunes. Ils vont entrer doucement dans leur Prime. Avec Rick Carlisle sur le banc – qui débarque en provenance de Dallas – Indiana possède l’un des meilleurs coaches de la ligue. L’un des rares titré. L’équilibre semble bon, le roster profond. Les Pacers devraient pouvoir se hisser sans trop de problème dans le top-8, voire le top-6, quitte à passer devant des formations un peu plus scrutées comme New York ou Atlanta. Voire Boston. En tout cas, ils ne seront certainement pas loin derrière. C’est sûr que c’est moins sexy mais ça ne sera pas forcément moins fort en 2022.

Portland Trail Blazers

L’avenir de Damian Lillard était l’un des sujets chauds de l’été, jusqu’à ce que Ben Simmons réclame son départ des Sixers. Après avoir juré fidélité aux Blazers et à la ville de Portland depuis son arrivée en 2012, le meneur multiple All-Star change légèrement de ton lorsqu’il discute de son futur dans l’Oregon. Logique, Lillard est l’un des douze meilleurs joueurs du monde mais il n’a pas le luxe d’évoluer avec un autre All-Star. Et en tant que winner, il se rend de plus en plus compte qu’il n’ira probablement jamais au bout avec les Blazers. Forcément, ça doit le titiller, bien qu’il ait déjà répété qu’il voulait finir à Portland. En attendant, il est toujours là (« pour l’instant », selon ses propres mots). Et l’équipe qui l’entoure est meilleure qu’il n’y paraît. L’intersaison des dirigeants a été moquée – à tort ! Ceux qui pensent que les Blazers n’ont pas fait le boulot ne comprennent pas la situation dans laquelle se trouve la franchise. Il ne suffit pas de claquer des doigts pour faire venir des renforts, à moins de s’appeler les Nets ou les Lakers. En signant Cody Zeller et surtout en faisant venir Larry Nance Jr qui remplacent respectivement Enes Kanter et Carmelo Anthony, les Blazers ont amené de l’équilibre, du sérieux et de la polyvalence à ce groupe. Norman Powell va pouvoir faire une saison complète à Portland. Reste à voir comment Chauncey Billups peut aider l’ensemble à progresser. Mais l’effectif est bon et peut gratter le top-4 (top-5) à l’Ouest.