Le système qui marche aux Lakers, la force des Warriors : Les 30 mini leçons après une semaine de NBA

Après une semaine de compétition, un premier bilan rapide avec un enseignement par équipe, des Lakers aux Warriors en passant par les Bulls.

Le système qui marche aux Lakers, la force des Warriors : Les 30 mini leçons après une semaine de NBA

Houston Rockets

Les chances qu’un tandem Jalen Green – Kevin Porter Jr fonctionne sur le long terme paraissent quand même bien faibles, même si les supporters des Rockets se braqueront sans doute complètement sur la question. Mais bon, c’est toujours kiffant de voir les deux jeunes talents attaquer chacun leur tour.

Indiana Pacers

Drafter un joueur qui a passé quatre ans à l’université peut avoir du bon. Demandez donc aux Pacers, certainement heureux d’avoir mis la main sur Chris Duarte. Le rookie de 24 ans est prêt et ça se voit. Il pointe d’ailleurs à 19,8 points et 44% à trois-points après quatre matches.

Los Angeles Clippers

Tyronn Lue semble enfin avoir compris qui était Luke Kennard. Après l’avoir utilisé avec parcimonie la saison dernière, le coach s’appuie vraiment sur l’arrière pour booster son banc. Et ça marche ! Le joueur a repris confiance et il envoie des missiles sans se poser de questions. Ses 13,3 points (à 53% et 56% de loin) font le plus grand bien aux Clippers. Les Californiens peuvent maintenir la pression sur leurs adversaires même lorsque les titulaires se reposent.

Los Angeles Lakers

Interdiction de jouer avec deux intérieurs de métier plus de dix minutes par match. Franchement, ça ne marchera pas. En tout cas pas quand LeBron James, Anthony Davis et Russell Westbrook sont alignés ensemble. Los Angeles essaye de s’inspirer de Milwaukee – quelle phrase dingue – mais le « tall ball » ne fonctionne que sous certaines conditions. Depuis l’arrivée d’AD, les Angelenos ont toujours été meilleurs quand il acceptait de jouer poste cinq. Et il se montre légèrement réfractaire à chaque début de saison avant de finalement se fondre dans le moule. Tant mieux. Parce que c’est le seul système qui offre un peu d’espace à James et Westbrook, au moins que les autres shooteurs autour mettent dedans. Ça ne réglera pas tous les problèmes de L.A. mais c’est un début. L’effectif pourrait encore être retouché à la marge en cours de saison.

Memphis Grizzlies

Ja Morant est une superstar en puissance. Il est attendu cette saison et, pour l’instant, il répond présent. Les Grizzlies ne sont pas passés loin de faire un 3 sur 3 si le meneur n’avait pas raté son ultime lancer (qui aurait arraché la prolongation) contre les Lakers. Mais avec 35 points par match, il cartonne. Ça va évidemment baisser, tout comme ses pourcentages. N’empêche que le All-Star Game lui tend déjà les bras. Ja Morant, James Harden : Les 5 performances de la nuit en NBA

Miami Heat

Théoriquement, Kyle Lowry, Jimmy Butler, PJ Tucker et Bam Adebayo réunis sous une même équipe, ça devrait donner une défense de fer. Et bien, oui, sans surprise, Miami est une machine à étouffer ses adversaires. Seulement 92,6 points encaissés sur 100 possessions. C’est de loin – même de très loin – l’équipe numéro un dans le domaine sur cette première semaine. Bon nombre d’attaquants vont se casser les dents en affrontant le Heat. Et c’est très encourageant pour les Floridiens.

Milwaukee Bucks

Même si la première victoire retentissante contre les Nets donnaient le ton, les Bucks ne sont pas encore au point. Les champions en titre sont notamment en retard défensivement, l’un de leurs points forts. 110 points encaissés sur 100 possessions. Comme quoi, la perte de PJ Tucker et l’absence de Bobby Portis (et celle de Jrue Holiday sur deux matches) se fait ressentir.

Minnesota Timberwolves

Anthony Edwards est dé-ter-mi-né. Et ça se voit. Il n’est pas juste là pour faire ses statistiques ou pour briller solo. Il veut devenir un putain de winner. Du coup, il s’est senti obligé de mettre un bon gros coup de pression à toute son équipe – en s’incluant dans le lot comme un grand – après la défaite contre les Pelicans. Les Wolves vont forcément aller mieux avec lui dans l’effectif.

New Orleans Pelicans

Heureusement qu’il y a Nickeil Alexander-Walker pour redonner un peu d’espoir et de joie aux supporters des Pelicans. Parce que, franchement, en dehors du canadien (17 points par match), il n’y a vraiment pas grand-chose à tirer de cette franchise quand Zion Williamson n’est pas là.

New York Knicks

La relation entre Julius Randle et Evan Fournier, ou même entre le Français et Kemba Walker, est très prometteuse ! Les cadres des Knicks semblent vraiment sur la même longueur d’ondes et ils se trouvent sur le terrain. Ce n’est pas un « Big Three » à proprement parler mais on évoque tout de même deux All-Stars dans le lot et surtout trois vétérans confirmés capables de claquer 20 points par match. Alors si en plus ils vont tous dans le même sens…