Les 18 moments de 2018 qu’on n’oubliera pas

L'année 2018 a été riche en événements marquants. On a voulu revenir dessus au moment de démarrer 2019.

Les 18 moments de 2018 qu’on n’oubliera pas

Deux Melo-drames pour le prix d'un

2018 aurait pu être l'année de la renaissance pour Carmelo Anthony. Son arrivée à OKC pouvait, dans l'idée, être un bon coup pour tout le monde. Après avoir capté la lumière de façon brouillonne à New York, "Melo" pouvait enfin retrouver un rôle similaire à celui dans lequel il avait excellé avec Team USA, celui de gâchette alternative. Malheureusement, la collaboration avec Russell Westbrook et Paul George, si elle s'est déroulée de façon cordiale en dehors du terrain, n'a jamais donné quoi que ce soit de vraiment bon sportivement. Le Thunder a bien décroché une place en playoffs, mais pour s'y faire découper par le Jazz sans que Carmelo Anthony ne pèse positivement sur les rencontres. L'inévitable séparation a donc eu lieu fin juillet, avec un trade vers Atlanta, qui l'a immédiatement coupé pour lui permettre de choisir sa future destination. La deuxième chance de Melo en 2018 lui a été offerte à Houston, pour un fit et des retrouvailles assez curieuses avec Mike D'Antoni. Il n'a fallu que quelques semaines aux deux parties pour comprendre leur erreur. Et à l'image d'OKC qui s'est mis à carburer depuis le départ de Melo, les Rockets ont gommé leur début de saison catastrophe depuis qu'il est sorti de l'équipe et obtenu le droit de s'en aller quand bon lui semblerait. Le respect s'est un peu perdu pour l'ancienne star de Syracuse et on ne peut que lui souhaiter un dernier challenge cette fois positif en 2019.

La course au RoY

Voilà bien longtemps qu'on n'avait pas eu un trophée de Rookie of the Year aussi disputé et intéressant. Pour la première fois depuis des années, on aurait même bien désigné deux vainqueurs, tant Ben Simmons et Donovan Mitchell ont régalé dans des registres différents mais pas moins méritants. Simmons et Mitchell ont en plus eu la bonne idée d'entretenir une petite rivalité à coups de clins d'oeil et de petites piques savoureuses sur des T-Shirts ou sur les réseaux. L'Australien, qu'une partie des observateurs refusait de considérer comme un rookie - sa saison blanche passée à découvrir la vie en NBA l'a avantagé, mais ça ne remplace absolument pas le terrain - a été assez exceptionnel en termes de créativité et de production. Sa présence et son entente (bien plus correcte que ne le disent certains) avec Joel Embiid a tout simplement ramené Philadelphie en playoffs). Ses statistiques ont été assez uniques pour un rookie (15.9 points, 9.2 rebonds et 7.9 passes) et pour qu'il ne soit pas élu à l'unanimité avec de tels chiffres, il fallait vraiment un concurrent fantastique. C'est ce qu'a été Mitchell à partir du moment où Ricky Rubio s'est blessé. Zappé par 13 équipes (Denver, qui l'a tradé, inclus), l'arrière de Louisville a exercé sa revanche à coups de cartons offensifs et de paniers clutch. Sous sa coupe, le Jazz a renversé une situation compromise et a décroché un ticket pour les playoffs, où OKC a aussi succombé à l'intensité de "Spida" et de ses camarades. Pas sûr que la course au RoY soit aussi disputée en 2019...