Les 18 moments de 2018 qu’on n’oubliera pas

L'année 2018 a été riche en événements marquants. On a voulu revenir dessus au moment de démarrer 2019.

Les 18 moments de 2018 qu’on n’oubliera pas

La fin du Process à Philadelphie

Les supporters de Philadelphie ont enduré les pires moqueries pendant des années. Ils ont été la risée de la ligue et les fans fidèles des Sixers se sont coltiné des matches où Michael Carter-Williams, Tony Wroten ou Isaiah Canaan étaient les stars de l’équipe. Mais put*** ça valait le coup. Et ça, c’est en 2018 qu’on en a enfin eu la confirmation. Sam Hinkie, sacrifié pour la cause, est officiellement devenu un génie à titre posthume (au sens figuré du terme : il a été évincé de la franchise). Parce que son tanking de masse, qu’il a généralisé entre 2013 et 2016, a fini par porter ses fruits. Philadelphie vibre désormais au rythme des cartons de Joel Embiid, devenu l’un des pivots (le pivot ?) les plus dominants de la ligue. Ben Simmons doit travailler son tir pour vraiment passer un cap mais il a rappelé en quelques mois que la hype à son sujet était justifié. Les Sixers ont même accumulé suffisamment d’assets pour s’offrir une troisième star, Jimmy Butler, récupéré en bazardant Robert Covington et Dario Saric. Voilà maintenant la franchise en bonne position pour lutter pour le titre cinq ans après touché le fond du trou du classement. Et ben ça valait le coup de “Trust the Process”.

Le troisième titre des Warriors en quatre ans

On rage parfois sur l’accumulation de talents des Golden State Warriors mais il ne faut pas pour autant perdre de vue le fait que nous avons la chance d’assister à la domination d’une armada qui peut légitimement prétendre au titre honorifique de meilleure équipe de tous les temps. Les Dubs sont plusieurs crans au-dessus de la concurrence, et ce n’est pas leur victoire arrachée en sept manches lors des finales de Conférence Ouest contre les Houston Rockets qui nous laissera penser le contraire. Ils sont devenus leurs propres adversaires : quand ils sont concentrés et appliqués, ils sont injouables. Les Cavaliers, sweepés en finales, ont pu le constater. Parce qu’il y a deux MVP, Stephen Curry et Kevin Durant, et deux autres All-Stars, Klay Thompson et Draymond Green, dans cet effectif. De quoi frustrer les adversaires des Warriors et leurs supporteurs. Mais n’oublions que trois de ces quatre fantastiques ont été draftés par les dirigeants d’Oakland. Peut-être que d’ici quelques années, quand l’amertume aura été digérée et le contexte oublié, les passionnés de basket seront prêts à reconnaître que ce squad était vraiment à part dans l’Histoire du basket.