Les 18 moments de 2018 qu’on n’oubliera pas

L'année 2018 a été riche en événements marquants. On a voulu revenir dessus au moment de démarrer 2019.

Les 18 moments de 2018 qu’on n’oubliera pas

Adios El Manu

Dure année pour les fans des San Antonio Spurs. Deux ans après le départ à la retraite du monument Tim Duncan, tout a un peu foutu le camp. Au terme d’une saison douloureuse avec l’incroyable saga Kawhi Leonard, c’est d’abord Tony Parker qui a décidé de signer aux Charlotte Hornets. Dans la foulée, et sans surprise, Leonard, programmé pour être celui qui maintiendrait SA sur les sommets que lui avait fait connaître le Big Three a donc été envoyé aux Raptors. Et puis, fin août, le dernier représentant de cette superbe génération s’en est allé. Après 23 ans - dont 16 en NBA et aux Spurs - de dingueries et de coups de génie sur les terrains de basket, le grand, l’immense Manu Ginobili a décidé de mettre fin à sa carrière. Même si Pop s’est encore débrouillé pour que la transition se fasse le plus honorablement possible (8ème à l’Ouest avec 7 victoires lors des 10 derniers matches, malgré les départs, le contexte et les blessures), plus rien ne sera jamais comme avant pour les fans des Spurs. Et même pour les autres. Avec Ginobili, c’est un génie absolu et un basketteur totalement unique qui est parti, nous laissant à la fois triste et tellement reconnaissant d’avoir eu la chance de le voir évoluer.

Le trade de Kawhi Leonard

En juillet toujours, ce qui était impensable il y a encore un an ou deux, se produit. Le mystère autour de Kawhi Leonard n’en est plus un. La star la plus insondable de l’histoire moderne de la NBA, celle que Gregg Popovich espérait voir prendre la relève du trio Duncan-Parker-Ginobili pendant 10 ans, quitte San Antonio après avoir demandé son trade le mois précédent. Kawhi voulait le soleil de Los Angeles, sa ville natale. Pop lui a offert les hivers rugueux de Toronto, loin de la Conférence Ouest. Le trade est une révolution de palais et la fin d’une ère aussi pour les Raptors, puisque DeMar DeRozan était ce qui ressemblait le plus à un franchise player dans leur effectif. Pendant quelques jours, beaucoup se demandaient quelle serait la réaction de Leonard ou même s’il n’allait pas faire une année blanche. Un rire venu d’une autre planète et quelques mois de compétition plus tard, tout le monde est rassuré. https://twitter.com/WorldWideWob/status/1044235584523390977