Les 18 moments de 2018 qu’on n’oubliera pas

L'année 2018 a été riche en événements marquants. On a voulu revenir dessus au moment de démarrer 2019.

Les 18 moments de 2018 qu’on n’oubliera pas

L’embrouille Rockets-Clippers

Nous sommes à la mi-janvier et Chris Paul fait son retour au Staples Center pour affronter “ses” Clippers, quittés quelques mois plus tôt via un trade. Le match est tendu et on voit tour à tour Blake Griffin, Trevor Ariza, Austin Rivers et quelques autres joueurs se chauffer bien comme il faut. A la lecture des premiers tweets de Stein, Woj and co quelques minutes après le premier coup de sifflet final, l’histoire tourne au roman d’espionnage. Il se dit que Chris Paul a joué les chefs militaires et commandé une opération top secret pour infiltrer ses soldats dans le vestiaire des Clippers grâce à un passage secret. Le but : casser des bouches, en particulier celles d’Austin Rivers et Blake Griffin. Dans l’escouade de CP3, on parle de la présence de Clint Capela, chargé de faire diversion en tambourinant près de la porte principale, mais aussi Trevor Ariza et Gerald Green pour le combat frontal. Certains évoquent un appel passé au L.A.P.D. pour gérer l’incident. Sur le plateau d’Inside the NBA, Shaquille O’Neal et Charles Barkley sont pris d’un fou rire absolument mémorable en apprenant les détails de l’embrouille.
La vérité est plus banale. Les Rockets ont effectivement voulu en découdre après le match, mais le bouche à oreille a un peu romancé l’affaire. Seuls Trevor Ariza et Gerald Green seront suspendus après une rapide enquête diligentée par la NBA. Une rivalité un peu mesquine aurait pu se créer sur le long terme, mais un an plus tard, la plupart des belligérants ont changé d’équipe.

Le trade de Blake Griffin

Blake Griffin est l’homme qui a incarné le renouveau des Los Angeles Clippers et fait de “la deuxième équipe de L.A.”, une franchise un peu sexy et pour une fois très regardable. S’il devait n’en rester qu’un après l’échec du projet Lob City, ce devait être lui. En début de saison, l’état-major des Clippers, Jerry West en tête, lui avait sorti le grand jeu pour le faire prolonger, avec un petit show privé au Staples Center et une simulation où son maillot était accroché dans les hauteurs de l’enceinte… Moins de 15 jours après l’embrouille avec les Rockets, Griffin était finalement envoyé à Detroit contre Tobias Harris, Avery Bradley et Boban Marjanovic. Un petit choc, mine de rien, dans le monde de la NBA. Une page s’est tournée pour le quintuple All-Star, mais aussi et surtout pour la franchise de Steve Ballmer. Pour tout ce qu'il a fait à L.A. on peut quand même s'attendre à ce que "Quake" voit son maillot retiré par les Clippers une fois qu'il aura raccroché.