Les 15 pires contrats signés en 2016

Il y a des chances que les franchises essayent de refourguer ces contrats foireux à l'approche de la deadline de jeudi. En attendant, focus sur les horribles deals signés en 2016 en NBA.

Les 15 pires contrats signés en 2016

Timofey Mozgov : 64 millions sur quatre ans aux Los Angeles Lakers

Assistant de Steve Kerr aux Golden State Warriors avant de prendre place sur le banc des Los Angeles Lakers, Luke Walton est débarqué avec l’intention de s’inspirer du succès des Dubs. Il a fait de Timofey Mozgov son Andrew Bogut. Mais à 64 millions. Avec D’Angelo Russell dans le rôle de Stephen Curry. Une parodie qui a vite tourné à la catastrophe. Depuis, les deux pâles copies ont été envoyés aux Brooklyn Nets.

Bismack Biyombo : 72 millions sur quatre ans au Orlando Magic

Franchement, 72 millions pour un pivot remplaçant, il fallait le faire. C’est encore plus fort que Mahinmi aux Wizards. Le comble de la bêtise. Surtout que le Orlando Magic disposait déjà d’un joueur (presque star) sur le poste en la personne de Nikola Vucevic. Les Floridiens ont même eu l’idée géniale de récupérer Serge Ibaka le même été. Un embouteillage complet. Pour rameuter ce beau monde, le Magic a laissé filer Dewayne Dedmon. Ironie du sort, ce dernier est aujourd’hui un meilleur joueur que Biyombo. Et il coûte nettement moins cher.

Evan Turner : 70 millions sur quatre ans aux Portland Trail Blazers

Ah, les Portland Trail Blazers. Typiquement l’équipe qui s’est vu trop belle, trop tôt. Forte d’une qualification au second tour des playoffs accrochée après avoir renversé des Los Angeles Clippers privés de Blake Griffin ET Chris Paul, la franchise a raqué dans tous les (mauvais) sens. Les jeunes – Meyers Leonard, Mo Harkless, Allen Crabbe – ont été surpayés. Les dirigeants ont misé sur leur développement alors que leur marge de progression restait limitée. Pour parfaire le tout, ils sont venus ajouter un Evan Turner dont l’incompatibilité avec Damian Lillard et C.J. McCollum, les deux superstars des Blazers, sautait pourtant aux yeux. Turner sortait d’une excellente saison. Mais il évoluait dans le rôle de principal playmaker des Boston Celtics en sortie de banc. Le tout sous les ordres de Brad Stevens, un coach qui sublime ses meneurs ! Même l’intéressé peinait à croire à l’offre de Portland. Deux ans après, Terry Stotts ne sait toujours pas vraiment comment l’utiliser. Un coup remplaçant, un coup dans le cinq majeur… sans briller. Ou alors par intermittence. Mais évidemment sans justifier de tels émoluments. En résumé, les Blazers ont blindé leur masse salariale comme un candidat au titre sans avoir le talent pour aller loin. Mais bon ça pouvait être pire. Comme le disait un McCollum chambreur, heureusement qu’ils n’ont pas signé Chandler Parsons…