Les 15 pires contrats signés en 2016

Il y a des chances que les franchises essayent de refourguer ces contrats foireux à l'approche de la deadline de jeudi. En attendant, focus sur les horribles deals signés en 2016 en NBA.

Les 15 pires contrats signés en 2016

Dwight Howard : 70 millions sur trois ans aux Atlanta Hawks

Dès 2016, toutes les franchises avaient bien compris que Dwight Howard n’était plus un « max player ». Toutes, sauf les Atlanta Hawks. Peut-être l’organisation voulait séduire un public absolument pas intéressé par le basket en recrutant un ancien All-Star originaire de la ville. Dwight Howard a donc débarqué dans son état de naissance avec son sourire, ses vannes mais aussi ses éternels requêtes pour avoir la balle au poste bas. Il est reparti un an plus tard. Son transfert vers Charlotte aurait même provoqué des réactions heureuses de ses anciens coéquipiers – une anecdote peu flatteuse confirmée par plusieurs sources ! D12 était très loin du niveau d’une superstar à Atlanta. Plutôt un joueur de devoir de luxe. Avec les exigences d’une diva. Les Hawks ont quand même trouvé des dirigeants assez naïfs pour récupérer les deux années restantes à son gros contrat.

Nicolas Batum : 120 millions sur cinq ans aux Charlotte Hornets

Les Charlotte Hornets ont cédé le neuvième choix de la draft 2014, Noah Vonleh, pour le récupérer le contrat expirant de Nicolas Batum en 2015. Même si Vonleh n’a pas explosé depuis, il est rare qu’une franchise lâche un jeune joueur prometteur simplement pour une location. Tout indiquait donc que les frelons allaient prolonger le Français une fois qu’il serait libre l’été suivant. « Batman » a relancé sa carrière en Caroline du Nord. Il est passé de 9 à 15 points par match. Avec 6 rebonds et 6 passes. Vu les salaires distribués au joueur du même profil – ces ailiers polyvalents – les dirigeants étaient bien partis pour offrir un gros chèque. C’est ce qu’ils ont fait. Plus de 100 briques. Les Hornets espéraient sans doute que Batum, 27 ans au moment de parapher son deal, continue sa progression. Il a plutôt stagné (même si les blessures au coude l’ont gêné sur la saison en cours). Il n’est pas la troisième option d’élite que son contrat indique. Mais plutôt la troisième option d’une équipe semi-médiocre comme Charlotte finalement. Il faudrait qu’il passe un nouveau cap pour que les Hornets franchissent un palier. Autre problème, son contrat est tellement élevé qu’il restreint considérablement la marge de manœuvre de ses employeurs. Mais contrairement à d’autres joueurs présents dans la suite de ce classement, lui a le mérite de jouer et de contribuer pour sa franchise.

Dwyane Wade : 47,5 millions sur deux ans aux Chicago Bulls

Les décisions de Gar Forman et John Paxson à l’intersaison 2016 ont donné du poids à leurs détracteurs qui réclament leur licenciement avec insistance depuis. Les deux zigotos n’avaient pas vraiment de plan pour les Chicago Bulls. Ils ont avancé en tâtonnant. Ils ont d’abord hésité à se séparer de Jimmy Butler, nouvelle star de l’équipe. Puis ils l’ont finalement gardé en sacrifiant Derrick Rose, incompatible avec Butler sur le terrain – les deux voulaient la gonfle – et pas non plus sur la même longueur d’onde que l’arrière All-Star en dehors. Les taureaux se dirigeaient tranquillement vers une reconstruction avec Jimmy « Buckets » en patron. Ça, c’était avant que les dirigeants se décident à mettre d’autres slashers dans les pattes de leur meilleur joueur. D’abord Rajon Rondo, incapable de jouer sans le ballon (et donc difficile à intégrer à côté de Butler). Puis Dwyane Wade. Dès le départ, le trio semblait voué aux dysfonctionnements. Et évidemment ça n’a pas marché. Personne ne s’attendait à ce que Wade signe ailleurs qu’au Miami Heat. Quand le triple champion NBA s’est retrouvé dans l’impasse avec les Floridiens, les Bulls ont sauté sur l’occasion sans réfléchir. Comme s’il fallait absolument remplacer une icône locale (Rose) par une superstar originaire de Chi-Town. L’aventure n’aura dura qu’une saison. Un exercice mouvementé au cours duquel Wade a critiqué ses coéquipiers qui lui ont ensuite répondu. Il s’est ensuite barré via un buyout qui aura coûté un paquet de millions de dollars à la franchise de l’Illinois. Mais il a au moins eu le mérite de contribuer à la qualification en playoffs pour son unique saison « à la maison ».