15 des pires contrats de l’histoire de la NBA

Les accidents industriels sont nombreux dans l'histoire de la NBA. En voici quelques uns, causés par des contrats indécents et des blessures fâcheuses.

15 des pires contrats de l’histoire de la NBA

Josh Smith

Josh Smith a été, quelques années durant, l'un des meilleurs joueurs à ne pas avoir eu droit à une sélection au All-Star Game. Avant que la NBA ne se transforme en champ de tirs à 3 points, l'intéressé avait tout ce qu'il fallait pour électriser un public et ravir un coach en tant que poste 4. Avec Atlanta, "J-Smoove" cavalait, dunkait contrait tout ce qui bougeait et rêvait d'être le n°1 d'une équipe. Les Pistons lui ont plus ou moins offert cette chance en 2013, en même temps qu'un contrat de 54 millions sur 4 ans.

Problème : Josh Smith a cru bon d'essayer de devenir un stretch four, mais ans la moindre capacité à shooter de manière fiable à 3 points. Erratique et apathique, il est complètement sorti des plans de la franchise à l'arrivée de Stan Van Gundy et s'est retrouvé brocardé en NBA.

Le plus fort, quand même, c'est que même en jouant en BIG3 League l'année dernière, Josh Smith continuait de toucher les sous de son contrat avec Detroit tellement le deal était difficile à écouler pour les Pistons...

Chandler Parsons

C'est toujours plus délicat quand l'échec vient de blessures à répétition plutôt que d'une incapacité à performer. Chandler Parsons a vu son corps le lâcher petit à petit, au point de ne pas être capable de revenir correctement sur un terrain de basket au-delà de quelques matches depuis sa signature aux Grizzlies lors de l'infâme free agency 2016. Les dirigeants de Memphis auraient quand même dû se dire que ses deux saisons franchement moyennasses avec Dallas après avoir signé son contrat dans un strip club avec Mark Cuban étaient un signal d'alerte important. L'ancien ailier des Rockets aurait été fou de refuser 94 millions sur 4 ans !

En trois saisons, Parsons n'a joué que 95 matches et les Grizzlies, plombés par ce move, ont dû précipiter leur reconstruction et perdre coup sur coup leurs deux joueurs emblématiques, Marc Gasol et Mike Conley. Memphis a réussi à bazarder le contrat de Chandler Parsons en l'envoyant à Atlanta, qui lui a donné 25 millions de dollars pour... rien. Un accident de la route et un physique plus apte à lui permettre de jouer chez les pros l'ont contrait à prendre sa retraite il y a quelques mois.

Si son début de carrière a été intéressant et prometteur, la suite de l'aventure de Parsons en NBA aura été un long mais lucratif calvaire sportif.

Penny Hardaway

Ce n'est pas parce qu'on se prend souvent à fantasmer d'un scénario alternatif où Penny Hardaway aurait dominé la NBA qu'on va passer sous silence la bourde des Suns à son sujet. Le meneur du Orlando Magic était un joueur merveilleux, amené à marquer son époque et l'histoire de la ligue. Malheureusement, ses genoux l'ont vite trahi après les Finales 1995 et le départ de Shaq l'année suivante. Malgré cette étiquette de joueur au physique fragile, les Suns ont voulu croire en lui. Ni une, ni deux, en 1999, Phoenix lui a donc offert 87 millions de dollars sur... 7 ans.

Le pari que Penny pourrait retrouver son meilleur niveau en tandem avec Jason Kidd aurait pu s'entendre si la mise avait été moins élevée. Sur le papier, c'était quand même méchamment sexy. Mais après une première année honnête, Hardaway a fait une saison quasi blanche et son physique n'a eu de cesse de le limiter et de l'empêcher de retrouver ne serait-ce que le quart de sa splendeur. En 2003, les Suns l'ont envoyé à New York, terre des causes perdues et des contrats indignes, en compagnie de Stephon Marbury.