Jerami Grant (Portland Trail Blazers)
Parfois aligné à l’aile, Jerami Grant est quand même plus efficace au poste quatre où il peut prendre de vitesse des adversaires plus lourds. Il est suffisamment costaud pour tenir le choc en défense et assez mobile pour pouvoir switcher sur tous les écrans. Il plafonne entre 30 et 38% de réussite à trois-points mais c’est un pourcentage plutôt correct pour un ailier-fort. Il va faire du bien aux Blazers.
Julius Randle (New York Knicks)
Un joueur talentueux mais tout aussi chiant. Ses statistiques, flatteuses, ne racontent qu’une partie de l’histoire. Malgré son 20-10-5 de moyenne, Julius Randle s’avère parfois comme un frein défensif et même offensif de son équipe. Par contre, une partie du problème correspond simplement à un manque d’efforts, ce qui explique pourquoi il peut passer de la neuvième à la cinquième place d’une année sur l’autre.
Aaron Gordon (Denver Nuggets)
Le complément idéal de Nikola Jokic dans la peinture. Il lui manque un tir extérieur vraiment fiable pour passer un cap mais Aaron Gordon reste un joueur intéressant. Sa défense est peut-être ce qui le démarque de Julius Randle. Il est moins brillant offensivement mais plus facile à incorporer auprès d’une autre star. Il va avoir un impact plus important avec ses rebonds et même sa qualité de passe. Ou tout simplement son jeu sans le ballon.
Les 10 meilleurs ailiers en NBA en 2023
Tobias Harris (Philadelphia Sixers)
Il est souvent critiqué, notamment quand les Sixers perdent. Mais malgré ses limites, Tobias Harris reste une valeur assez sûre. Surtout quand il joue au poste quatre. Il est trop lent pour jouer ailier. Mais c’est l’intérieur idéal pour étirer les lignes. 17 points, presque 7 rebonds et 36% de réussite à trois-points la saison dernière.
Evan Mobley (Cleveland Cavaliers)
Une arrivée fulgurante dans le top pour le joueur qui aurait dû être nommé ROY (ou au moins co-ROY) la saison dernière. Evan Mobley est un intérieur générationnel et il va avoir un rôle très, très important à Cleveland cette saison. L’effectif des Cavaliers est séduisant mais la mayonnaise ne prendra pas si le jeune homme n’apporte pas du liant entre le backcourt explosif et le reste de l’équipe.
Ça tombe bien, il sait faire plein de choses sur un terrain. Bon passeur, pas mauvais en tête de raquette, gros défenseur et solide rebondeur, le troisième choix de la draft 2021 n’a pas fini de se montrer et de monter dans les classements.
Draymond Green (Golden State Warriors)
Revenu à son meilleur niveau, Draymond Green a été l’un des acteurs principaux du quatrième titre des Warriors depuis 2015. Ses statistiques sont évidemment inférieures à n’importe quel autre joueur cité dans ce top-10. Mais peu nombreux sont ceux qui ont un impact plus grand que le sien. Pièce maîtresse de la défense californienne, il peut changer le cours d’un match sans marquer un panier.
Ben Simmons (Brooklyn Nets)
Les discussions sont tellement souvent centrées sur ses blessures, ses absences ou sa maladresse aux tirs qu’elles en feraient presque oublier à quel point Ben Simmons est un bon joueur de basket. Peut-être même la pièce manquante pour les Nets. Oui, il ne sait pas tirer. Mais tout le reste, il maîtrise. C’est l’un des meilleurs défenseurs de la ligue, si ce n’est le meilleur. Il est temps que l’Australien remette du respect sur son nom.
Pascal Siakam (Toronto Raptors)
Dès la reprise, Pascal Siakam annonçait qu’il aimerait s’imposer comme l’un des 5 meilleurs joueurs de la ligue. Bon, ça n’arrivera pas. Mais il est déjà l’un des trois plus forts à son poste et ça, c’est déjà pas mal. Souvent sous-estimé, un peu moins en vue pendant un moment, le Camerounais reste un joueur assez unique dans cette ligue. Il n’a pas vraiment de point faible.
Il est monté en puissance l’an passé (22-8-5) et pourrait continuer à progresser. A 28 ans, le natif de Douala est pleinement dans son prime.
Zion Williamson (New Orleans Pelicans)
C’est culotté de notre part de le mettre aussi haut après une saison blanche du bonhomme. Zion Williamson n’a joué que 85 matches avec les Pelicans depuis sa draft en 2019. Il jure d’avoir bossé comme un acharné pendant l’intersaison pour tout casser en 2022-2023. On veut bien le croire et le prendre au mot.
Tout casser, c’est ce qu’il sait faire de mieux sur un terrain. Le problème, c’est que ça casse aussi son propre corps. N’oublions pas qu’il compilait tout de même plus de 27 points et 7 rebonds par match lors de sa deuxième saison dans la ligue. Personne ne peut l’arrêter une fois lancé. Sauf lui-même.
Les 10 meilleurs arrières NBA en 2023
Anthony Davis (Los Angeles Lakers)
Il dit n’avoir qu’un seul objectif cette saison : jouer les 82 matches. Ce serait une première en plus de dix ans de carrière et ça paraît honnêtement peu probable. Mais si Anthony Davis évite les pépins physiques contraignants, ceux qui le suivent tout au long de l’année, alors il pourra sans doute rappeler à tous à quel point il est fort. Certainement le plus fort sur sa position.
AD reste un basketteur exceptionnel, brièvement considéré comme le meilleur au monde lors du run victorieux des Lakers en 2020. Son impact sur le jeu est impressionnant, aussi bien en défense qu’en attaque. C’est un pivot small ball de grande taille. C’est un ailier-fort moderne et traditionnel à la fois. C’est un scoreur, un rebondeur, un défenseur, un shooteur. Mais tout ça, c’est surtout quand il est en bonne santé.