Bon, au tournant de cette année 2025 je ne vais plus rien laisser passer.
J'ai été tolérant ces dernières semaines mais on mettra ça sur le compte de l'esprit de Noël.
Mais avant tout, voici un petit rappel contextuel. Je suis en Nouvelle-Zélande depuis maintenant bientôt quatre mois.
Ici les gens sont d'une hospitalité, d'une générosité et d'une gentillesse hors du commun. J'ai l'impression d'être en immersion dans la famille de Bilal Coulibaly.
Franchement, ce pays n'est pas loin du paradis que l'on décrit souvent. Les paysages sont aussi exceptionnels que les locaux. Pas de trouble politique à l'horizon non plus. A part un illuminé qui veut revenir sur le traité fondamental du pays et la discrimination positive envers les Maoris. Bon, tout ce qu'il a réussi à faire c'est fédérer la population contre lui même, ce Seymour (ça me rappelle phonétiquement un croquemort du même bord qu'on a chez nous). En n'espérant qu'il n'ait pas élargi la fenêtre d'Overton vers une orientation problématique.
Enfin bref, pour vous dire à quel point les gens sont tolérants et respectueux ici, jai fait à ce jour plus de 4000km à vélo et quelles que soient les configurations des routes, pas l'ombre d'un danger concernant les automobilistes.
Vous imaginez le choc culturel pour un français !
D'ailleurs c'est bien de chamboulement profond dont il est question dans cette session.
Dans cette Terre du Milieu où tout est parfait, le franchouillard qui sommeille en moi réclame de la dissidence.
Les critiques -constructives, de mauvaise foi ou pour le plaisir de critiquer- me manquent !
Les râleries, les plaintes, les complaintes et les pintes (bon ça ok, rien à voir).
C'est pourquoi j'en viens à conclure ce cri du cœur de la sorte:
Par pitié, Pierre-Armand Samama, je réclame le retour des coups de gueule hebdomadaires dans le Hoop Culture.
Il en va de la santé mentale d'un expatrié à Barbieland. J'ai besoin de mesquinerie, d'un peu de rage et de ce côté espiègle qui fait défaut au peuple de Steven Adams.
Et puis, de toute facon si tu ne sais pas sur qui taper, tu pourras toujours dire du mal de l'inénarrable Kyle Kuzma.
C'est vrai que la NBA en pleine après midi, quel luxe !