- Un EuroBasket flamboyant pour les Bleus. La première campagne de Fauthoux en tant que sélectionneur avec, on l’espère, une nouvelle génération déjà bien intégrée. Victor Wembanyama sera le patron, ça ne fait aucun doute, mais on veut aussi de la place pour Bilal Coulibaly, Zaccharie Risacher, Alex Sarr, Tidjane Salaün, etc. Voire même Nolan Traoré.
- Pour Traoré, on lui souhaite aussi évidemment une bonne franchise pour démarrer sa carrière. Une organisation qui sait donner réellement sa chance aux jeunes avec un staff de qualité pour l’aider à se développer.
- Au passage, pitié, une belle franchise pour Cooper Flagg. Pas les Wizards quoi.
- Un projet NBA en Europe cohérent, crédible, bien pensé et qui ne fasse pas doublon avec l’Euroleague. Pas juste une machine à fric. Ouais, on croit aussi au père Noël.
- En tout cas, si jamais le projet a de la gueule, on espère que Paris soit bel et bien au cœur du truc.
- Que le mauvais œil s’occupe de gens un peu plus « méritants » que les joueurs du Orlando Magic. Y a suffisamment de crapules dans ce bas monde, pourquoi frapper des petits gars qu’ont rien demandé et qui brillaient enfin ?
- Ceci étant dit, on peut aussi souhaiter un staff médical ou des préparateurs physiques un peu plus aguerris du côté du Magic. Parce qu’on n’est quand même pas sûr qu’autant de blessures soient juste une question de malchance.
- En fait, de manière générale, est-ce qu’on peut enfin avoir une saison régulière, ou au moins des playoffs, avec moins de blessures bordel ?
- Ah, au passage, si on peut revoir Kawhi Leonard et Zion Williamson sur un terrain, on prend, hein… mais bon, là, à ce stade, ça relève quasiment du miracle.
- Que Gregg Popovich revienne sur le bord du terrain, à San Antonio. D’abord parce qu’il nous manque autant qu’il manque à ses joueurs et les fans des Spurs, mais surtout parce qu’il mérite de partir en ses propres termes.
- Qu’on arrête de tendre autant de micros à Tony Parker, alors qu’il suffit de le pointer vers un dictaphone avec sa voix qui dit que « quand personne ne se moque de vous c’est que vous ne rêvez pas assez grand » et qu’il pourrait battre Chris Paul, Jason Kidd et Magic Johnson dans un 1vs3.
- Que Paige Bueckers reste en bonne santé pour clôturer ses années universitaires par un titre et enchaîner avec d’exceptionnels débuts en WNBA — et Dallas n’est pas loin de San Antonio, donc ça arrangerait l’un de nos journalistes…
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- Qu’on règle une bonne fois pour toutes cette question d’expansion, et qu’on mette un terme au suspense. On veut une équipe à Seattle, et on vous laisse cook la suite.
- Que Victor Wembanyama remporte le DPOY. On ne sait pas vraiment si c’est un vœu ou tout simplement une prédiction, mais il s’agirait du second trophée individuel du Français pour sa deuxième année en NBA. Un bel accomplissement et surtout une reconnaissance méritée de son impact absolument dingue à seulement 20 ans. Pour le All-Star Game, c’est tellement une évidence qu’on refuse de perdre notre temps à le mentionner… par contre, ses premiers Playoffs en bonus, ça pourrait être une bonne expérience.
- Un rival pour les Celtics. Sans manquer de respect aux Cavs ou pour OKC, dont on espère qu’ils maintiendront leur rythme en playoffs, Boston a bien trop d’armes (et pas juste le tir à trois-points comme certains pensent abusivement) pour ne pas être le (trop) énorme favori.
- Que les Warriors passent à l’action. C’est bien les équipes avec une énorme profondeur. C’est bien d’avoir des talents à tous les postes. C’est bien (mignon) le trade pour Dennis Schröder. Mais à un moment, Golden State veut-il vraiment viser le titre pour les dernières années de Stephen Curry ? Si la réponse est oui, il faut prendre un risque. Même un gros. Un certain Jimmy B serait disponible pour débarquer depuis la Floride…
- D’ailleurs, on veut bien un trade de Jimmy Butler. Juste pour faire chier Théo.
- Que les Nuggets choppent un All-Star. Franchement, ça serait bien que Nikola Jokic ait l’opportunité d’être associé avec un All-Star dans sa carrière. Pendant un moment, il y avait l’excuse de Jamal Murray, un snobé qui avait le niveau AS en Playoffs. Mais bon, elle existe de moins en moins et le Serbe mérite du soutien.
- Que la nouvelle formule du All-Star Game soit un échec tout de suite. Avec la nouveauté, et éventuellement quelques jeunes du Rising Stars qui voudront taper des vétérans qui par miracle ne voudront pas se laisser faire pour la première, elle peut marcher. Mais ça ne ferait que repousser le problème : pourquoi des mecs qui ne veulent pas se fatiguer sur un match voudraient le faire sur deux ?
- Qu’ils nous mettent un USA — Rest of the World et qu’on puisse dire que la LNB est un leader d’opinion sur lequel la NBA prend modèle. Ce serait la 2e fois après que Silver a pompé la Disney Leader’s Cup que l’humanité nous envie.
- Que les Lakers arrêtent de parler du titre. On sait, c’est une franchise mythique qui se doit d’avoir des ambitions. Mais pourquoi s’embêter à se ridiculiser ? Entre JJ Redick « un effectif pas si loin de pouvoir jouer le titre » ou LeBron James « la possibilité de rivaliser avec n’importe qui », on a l’impression de ne pas regarder le même sport. Los Angeles se trouve à des années-lumière de pouvoir jouer le titre, tout le monde le sait.
- Que Mike Brown retrouve un boulot et brille. Avec un seul but, démontrer, une nouvelle fois, l’incompétence de Vivek Ranadive. Après, son bilan à la tête des Sacramento Kings devrait être suffisant…
- Que les Américains oublient un peu Rudy Gobert. Parfois, l’intérieur des Minnesota Timberwolves se met lui-même sous le feu des projecteurs. Mais les Américains ont quand même une faculté assez déconcertante à allumer le Français… pour rien. Même si on se doute qu’il a appris à faire avec, ça serait bien une année sans entendre les conneries de Green, Shaq ou Arenas à son sujet (liste non exhaustive de ses détracteurs).
- Une vraie politique antidopage en NBA. L’espoir fait vivre…
- Que les Wizards tradent Kyle Kuzma. C’est gratuit, mais on n’en peut plus de Kuzma à Washington… Pour laisser de la place aux développements de nos Français, Bilal Coulibaly et Alexandre Sarr, avec un jeu moins monopolisé par deux joueurs (l’autre arrive après) et des responsabilités plus importantes. Pour Jordan Poole, c’est moins urgent mais on prend son départ aussi en bonus.
- Que les Hawks fassent de la place pour Zaccharie Risacher. C’est la même idée que pour Kuzma, mais on n’a pas de mal à dire sur De'Andre Hunter et Bogdan Bogdanovic. Même s’il a conservé sa place dans le 5 majeur, le Français a parfois eu un temps de jeu limité en raison des bonnes performances de ses concurrents. Du coup, un petit trade (de l’un ou de l’autre) pour récupérer des atouts et libérer des minutes au talent tricolore.
- Que les Blazers recrutent enfin un coach. Le poste est vacant depuis un moment désormais et les jeunes talents de Portland ont besoin d’un guide. Comment ça le poste n’est pas vacant ???
- Moins de débats à la con sur Twitter, ESPN, etc. Plus de nuances, plus de réflexion, plus de qualité.
- Que certains arrêtent de lâcher des takes catastrophiques du genre « Bird pourrait pas jouer aujourd’hui » ou « Machin aurait mis 60 points par match dans vos années 80-90 ». Les mecs sont les fruits des méthodes d’entraînement et de la culture dans laquelle ils ont grandi. Machin n’aurait pas eu le même jeu s’il avait débarqué en NBA en 1987. Et Doncic et Jokic, dont il serait très proche dans le jeu, prouvent jour après jour que Bird serait dominant aujourd’hui.
Que leurs opposés sur le prisme de la réflexion basketballistique arrêtent de nous souler avec le « c’était mieux avant » alors que c’est dans la nature même du sport que le niveau de jeu soit meilleur maintenant (putain, la tristesse si les équipes et les joueurs étaient moins forts tactiquement et techniquement que celles et ceux qui les ont précédés… — ce qui ne signifie pas qu’un grand joueur de l’époque soit nécessairement moins grand ou potentiellement moins fort qu’un grand joueur actuel, cf. paragraphe précédent).
Et que leurs potes qui fantasment sur la softitude intrinsèque des joueurs actuels se demandent si vraiment les gars d’aujourd’hui n’auraient pas mis des coups dans les 80 s, genre LeBron ou KD auraient interrompu leur carrière parce que bouh les Pistons ils mettent des coups ? Sérieux ?
Bref, notre sport est trop intéressant pour se coltiner ce niveau d’analyse, cette incapacité à la nuance et à la réflexion approfondie.
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Et puis, une star ne peut pas etre responsable que de ce qui va bien et pas de ce qui se passe mal non ? (Remarque valable pour bien d'autres stars d'ailleurs)
J'arrive même pas à voir dans quel mur ils vont.