GOATS 2024 : Trophée cérémonie d’ouverture des JO des moments vraiment cool

Voici les moments de basket qui nous ont le plus marqués en 2024.

GOATS 2024 : Trophée cérémonie d’ouverture des JO des moments vraiment cool

Parfois, il est bon aussi de se remémorer des choses positives et qui ont fait du bien à la fin d'une année. En NBA et sur la planète basket, on a retenu, dans un désordre total, ceux qui nous ont le plus marqués en 2024.

France-Canada

Après les galères du premier tour, entre le niveau de jeu médiocre, les frustrations au sein du groupe et l’horrible dernier affrontement avec le Canada en match officiel, on n’y croyait pas des masses, il faut le reconnaître. Et pourtant… Dans une ambiance démente, les Bleus ont sorti les Canadiens, avec un Evan Fournier en fusion et en réussite (son tir depuis le parking pour passer à +10 est totalement fou) pour faire taire les sceptiques et avance jusqu’au dernier carré. 

Le coup de chaud de Stephen Curry en finale

Si ce diable de Stephen Curry n’était pas sorti de sa boîte en enchainant les paniers à 3 points fous dans le 4e quart-temps, les Bleus auraient peut-être fait plier Team USA et son aspirante Dream Team. Revenus à 3 points à moins de 3 minutes de la fin, les joueurs de Vincent Collet ont pris le show du chef en pleine poire. Si l’issue est déchirante, avec une victoire finale (98-87) des Américains, les émotions ont été au rendez-vous, avec un Victor Wembanyama enfin très en vue en attaque (26 pts) et une opposition dont les Bleus peuvent être fiers. 

La finale des filles aux J.O.

On ne va pas se mentir, on n’était pas méga confiants avant le tournoi non plus. Mais qu’est-ce qu’elles nous ont fait kiffer ! Les filles de Jean-Aimé Toupane ont fait un formidable tournoi, derrière une Gabby Williams en fusion, et sont passées près de l’un des plus grands exploits de l’histoire des sports collectifs aux JO, à savoir battre Team USA en finale. On y a cru et il n’a pas manqué grand chose tant la montagne a tremblé le 11 août. Les Américaines n’ont gagné que d’un point, tétanisées par l’envie et le mental des Françaises. Au milieu de ça, dans les grands moments quand même, on notera la 6e médaille d’or (!) olympique de Diana Taurasi à 42 ans. 

Villeneuve en finale de l’Euroleague

C’est un peu passé inaperçu, mais une équipe française est allée en finale de l’Euroleague en 2024, dans une compétition où la plupart des autres prétendants regorgent de stars WNBA et européennes. Villeneuve avait Rachid Meziane et Janelle Salaün, et ça a suffi à déjouer les pronostics pour aller défier l’ogre du Fenerbahçe en finale, après avoir sorti Prague en demi-finale. La finale a été à sens unique, mais il faut saluer cette énorme performance des championnes de France.

La finale de la NBA Cup

Les franchises prennent la NBA Cup au sérieux. Après une première édition d’expérimentation, on a vu OKC et Milwaukee, deux grosses équipes de leur conf’ respective, s’affronter, avec un sacre pour les Bucks. En 2024, on a eu la confirmation que le format avait de bonnes chances de prendre et de s’installer sur la durée. 

Victor Wembanyama Rookie of the Year

La pression était énorme, avec l’étiquette de prospect le plus attendu depuis une éternité. On se disait presque que Victor n’avait pas le droit de ne pas être rookie de l’année, que ce serait un échec retentissant s’il se loupait. D’échec, il n’a pas été question. Malgré les résultats collectifs forcément mauvais des Spurs et les expérimentations de Pop, Wembanyama a assez rapidement mis tout le monde d’accord pour le titre de RoY et confirmé le gigantesque potentiel qu’on lui prêtait, devant le premier Rookie of the Year français de l’histoire.

Boston champion

Certains ont beau dire que les Celtics ont eu le parcours le plus facile depuis longtemps, encore fallait-il réussir à se le créer, puis à ne pas craquer sous la pression. Boston s’est monté une équipe de feu intelligemment et a validé tout ce bon boulot en soulevant le trophée Larry O’Brien pour perpétuer la tradition et la culture de la gagne à Bean Town, en dominant Dallas (4-1). Maintenant, les C’s pourront-ils remettre ça ?

La médaille d’argent des garçons du 3x3

On attendait les filles, qui avaient monté une mission commando sur une saison entière pour arriver à leurs fins. On a eu les garçons, en qui personne ou presque ne croyait. Les quatre garçons dans le vent, Lucas Dussoulier, Franck Seguela, Timothé Vergiat et Jules Rambaut nous ont fait vibrer pendant tout le tournoi, avec une ambiance extraordinaire jusqu’en finale, où le cruel Worthy De Jong a fait gagné les Pays-Bas sur le fil. Le quatuor a en tout cas fait la meilleure pub possible pour une discipline qui mettait jusque-là un peu de temps à se démocratiser.

La première de LeBron et Bronny

Jamais un joueur et son fils n’avaient évolué en même temps en NBA. On savait que c’était l’un des derniers objectifs, quasiment un rêve, pour LeBron, et qu’il était prêt à demander une faveur aux Lakers si nécessaire pour y parvenir. Dans le deuxième quart-temps du premier match de la saison pour L.A., le 22 octobre, JJ Redick a fait entrer Bronny James pour écrire l’histoire.

Klay Thompson part à Dallas

Klay Thompson fait partie de ces joueurs qu’on ne pensait pas forcément voir sous un autre maillot que celui de son équipe de toujours. Pourtant, après une saison frustrante et des négociations compliquées, le plus jeune des Splash Brothers a pris son envol et s’est engagé avec les Dallas Mavericks. Rapidement, le 13 novembre, il a pu faire son retour au Chase Center, avec un hommage et un accueil qui avaient de quoi foutre les poils. On aura toujours un peu de mal à s’habituer à voir Klay avec une autre tunique que celle des Warriors, mais il faudra bien s’y faire.

Le poster de Yabusele sur LeBron

Vous aussi, vous l’avez regardé en boucle ? Guerschon Yabusele a validé son retour en NBA - c’était déjà bien parti vu son niveau pendant les J.O. - avec un dunk tonitruant et ultra spectaculaire contre Team USA. Malgré la pléiade de stars sur le parquet, il aurait pu en choisir une de calibre moindre, mais le Dancing Bear a saisi l’occasion de postériser l’homme sur lequel cela ferait le plus de bruit : LeBron James. Comme disait l’autre, “When you come at the king, you best not miss”. Guerschon n’a pas miss du tout, du tout.

Steph vs Sabrina

Le All-Star Game en lui-même étant devenu chiant comme la pluie, la NBA a décidé de doubler la mise sur l’un des événements qui font encore plaisir aux gens. En marge du concours à 3 points, on a donc eu droit entre un duel entre les deux meilleurs snipers de leur ligue : Stephen Curry et Sabrina Ionescu. On pouvait se demander - si toutefois on ne l’avait jamais vue jouer… - si la meneuse de New York pourrait tenir la distance et assurer le spectacle. Elle l’a fait et le contest a valu son pesant de cacahuètes, à tel point qu’on a maintenant envie de voir des duels ou des 2x2 avec les meilleurs artilleurs tous les ans !

Gobert DPoY

Dans une année difficile où il a encore été la cible de critiques et de moqueries de la part de certains de ses pairs ou d’anciens joueurs NBA, Rudy Gobert a réussi à garder le cap et à marquer l’histoire. Le pivot des Timberwolves a rejoint deux monstres sacrés de la défense, Dikembe Mutombo (RIP) et Ben Wallace en glanant un quatrième titre de Defensive Player of the Year. Son impact sur la défense de Minnesota a été gigantesque et les wolves ont avant tout été en finale de Conférence grâce à leur capacité à passer en mode muraille.

Jokic MVP

En devançant Shai Gilgeous-Alexander et Luka Doncic pour décrocher un nouveau sacre individuel, le Joker est entré dans un club assez fermé avec Larry Bird, Magic Johnson et Moses Malone, qui ont eux aussi trois trois trophées de MVP. Le Serbe est en train de gentiment grimper les étages de la pyramide des meilleurs joueurs de tous les temps et il a encore le temps de faire son bout de chemin, lui qui n’a pas encore 30 ans ! 

Les 73 pts de Luka Doncic

Kobe Bryant est celui qui s’est approché le plus du soleil Wilt Chamberlain avec ses 81 points en 2006. Depuis, celui qui s’est à son tour le plus approché du satellite Kobe, c’est Luka Doncic, avec ses 73 points contre Atlanta le 26 janvier 2024. Le Slovène a shooté à 23/33, avec 8 paniers à 3 points et en 45 minutes. Avec une prolongation et l’objectif en tête, qui sait si en 2025 il n’ira pas faire quelques pas de plus vers le Graal des solistes ?

Le comeback des Wolves dans le Game 7 face à Denver

En 2024, les Wolves ont réalisé une saison exceptionnelle par rapport aux standards de la franchise. C’était seulement la deuxième fois qu’ils franchissaient les 65% de victoires en saison régulière ; et surtout qu’ils atteignaient les Finales de conférence. Et ils l’ont fait avec la manière. Menés 3-2 par Denver, ils ont démembré les Nuggets pour forcer un match décisif. Une 7e manche où ils ont réalisé un comeback inédit : avant eux, jamais une équipe n’avaient surmonté un déficit de plus de 15 pts dans un Game 7. 15 points, c’est justement le retard qu’ils avaient à la mi-temps. L’écart est même monté à 20 points en début de 3e quart. C’est donc un véritable exploit qu’ils ont réalisé, qui plus est en éliminant le champion en titre.