Spéculum Grey’s Anatomy du truc bien qui traîne en longueur et devient pénible : Cleveland vs Boston

La fin du match entre le très intéressant Cleveland-Boston nous a fatigués, mais fatigués... Du coup, trophée !

Spéculum Grey’s Anatomy du truc bien qui traîne en longueur et devient pénible : Cleveland vs Boston

L'affiche entre les Cleveland Cavaliers et les Boston Celtics était alléchante ce dimanche. Les deux meilleures équipes de l'Est avaient quelques comptes à régler, particulièrement du côté des Cavs, dont l'invincibilité avait justement pris fin contre les C's il y a quelques jours. Le match était cool et Donovan Mitchell a sorti un splendide 4e quart-temps avec aucun tir manqué, quatre paniers primés et 20 de ses 35 points pour faire basculer le match en faveur de Cleveland. Il y avait tous les ingrédients pour que ce soit l'un des matches référence de ce début de saison, avec un finish haletant qui plus est. Si parfois le jeu des lancers francs en fin de match peut être un peu agaçant, il fait partie du jeu. Malheureusement, trop, c'est trop.

Le temps passé sur les dernières secondes du match a gâché une bonne partie du plaisir pour les spectateurs neutres. C'est simple : 18 lancers ont été sifflés sur les 26 secondes du match et il a fallu 17 minutes pour disputer les... 35 dernières secondes. Pourquoi est-ce que ce sport que l'on aime tant est quasiment le seul où la fin des matches serrés est ennuyeuse de manière presque délibérée ? Est-ce qu'on ne peut pas changer à nouveau quelque chose de ce côté-là ?

Ce n'est pas tellement que l'on avait autre chose à faire de mieux que dormir après cette rencontre, mais ce rythme cassé était franchement pénible, pour quelque chose qui aurait pu et dû se finir de manière plus fluide. Un peu comme Grey's Anatomy, qui connaît actuellement sa... 21e saison sur les antennes d'ABC.

C'est dommage de faire d'un truc cool à la base, à savoir une série médicale où l'on suit les internes et leurs péripéties, quelque chose qui tire à la ligne et aurait pu se terminer avant et de manière bien plus clean. Depuis deux décennies, on continue de voir Meredith Grey et ses camarades prendre du galon, coucher ensemble, mourir, se faire virer, vivre des expériences paranormales, changer d'hôpital, revenir, partir pour faire un spin-off, recoucher ensemble, re-mourir (c'est fou quand même le taux de mortalité chez les médecins américains de moins de 40 ans...) Bref, après 7 ou 8 saisons, l'affaire aurait pu être entendue, sans que l'on passe trois heures sur des lancers francs épisodes superflus et des storylines de moins en moins crédibles.

Finalement, dans tout ce bazar, est-ce que la véritable histoire ce ne serait pas celle de Miranda Bailey, le seul docteur compétent de tout ce foutu hôpital, obligée de composer avec des internes et des collègues totalement barrés et inaptes ?

Cavs-Celtics, au bout de l’horreur : 18 lancers en 26 secondes ; 34 secondes qui durent 17 minutes