Adam Silver sur les paris sportifs en NBA : « On ne peut pas revenir en arrière »

Adam Silver défend sa position sur la légalisation des paris sportifs en NBA, malgré la multiplication des problèmes liés à cette pratique.

Adam Silver sur les paris sportifs en NBA : « On ne peut pas revenir en arrière »

La démocratisation des paris sportifs en NBA a engendré de nombreux problèmes la saison dernière, allant d'incidents avec les fans à la suspension de Jontay Porter. Malgré tout, Adam Silver, le commissioner de la ligue, ne regrette pas d’avoir plaidé pour la légalisation des paris sportifs il y a dix ans.

Dans un édito publié par le New York Times en novembre 2014, Silver avait clairement pris position en faveur de la légalisation des paris sportifs. Sa prise de parole a contribué à lancer un débat qui a abouti, quelques années plus tard, à l’autorisation des paris dans de nombreux États. «Je ne regrette pas d’avoir écrit cet article d’opinion et de m’être prononcé en faveur de la légalisation des paris sportifs», a récemment déclaré Silver à l’Associated Press. «Je pense toujours qu’on ne peut pas revenir en arrière […] Nous avons dû reconnaître que si nous ne légalisions pas les paris sportifs, les gens trouveraient des moyens de le faire illégalement.»

Aujourd’hui, les paris sportifs connaissent un essor considérable. Les Américains misent massivement sur les matches, une pratique directement encouragée par les ligues elles-mêmes. La NBA, notamment, a conclu de nombreux partenariats avec des plateformes de paris sportifs. Ce changement s’est accompagné de son lot de problèmes. Plusieurs incidents ont ainsi éclaté entre les athlètes et des parieurs véhéments, suscitant les plaintes de joueurs et d’entraîneurs. L’affaire Jontay Porter, banni de la NBA pour son implication dans une sombre affaire de paris, en a été le point culminant.

«Les inconvénients des paris sportifs existent indéniablement, et nous devons y accorder une attention particulière», a timidement reconnu Adam Silver. «Nous constatons plusieurs problèmes, notamment des cas de mineurs qui parient. Nous devons être extrêmement vigilants à ce sujet, ainsi qu’aux activités potentielles sur les campus universitaires. Et bien sûr aux personnes qui misent au-delà de leurs moyens.»